Un exercice impliquant une fausse prise d'otages se déroule au palais de justice de Reims (Marne), depuis cette matinée du vendredi 18 novembre. Il s'agit de tester la réaction des autorités et secours en cas de pareil évènement. Il ne faut donc pas paniquer.
Pas de panique, n'appelez pas le 17, c'est un exercice. Comme pour l'aéroport de Troyes dont nous parlions la veille, c'est un exercice qui se déroule au palais de justice de Reims (Marne), et non pas une vraie prise d'otages.
Le secret sur ce dispositif de gestion de crise de grande ampleur a été tenu quasiment jusqu'à son déclenchement. France 3 Champagne-Ardenne n'a été informée qu'une heure auparavant, par voie de communiqué de presse.
Ces exercices se déroulent dans des lieux particuliers tels que les aéroports (on l'a vu), les centrales nucléaires (notre envoyé spécial Clément Pravaz était sur place), les lieux de pouvoir tels que ce tribunal, ou encore les enceintes de grande capacité (un stade par exemple). Les secours et forces de l'ordre doivent gérer le cas échéant, à la fois les risques (sanitaires, technologiques...), la neutralisation des assaillants, les soins aux victimes, la gestion de la panique de la foule, etc.
S'entraîner et tester les procédures d'urgence
En procédant ainsi, chaque autorité compétente peut tester la bonne exécution de ces dispositifs, manoeuvres, et plans de préparation. Ainsi qu'éventuellement les améliorer. Les exemples sont multiples : ici une prise d'otage, mais un attentat ou un accident divers est tout aussi possible. Il faut pouvoir se préparer à tous les cas de figure. Tout ceci passe par une série de plans dits Orsec, pour Organisation de la réponse de sécurité civile.
La préfecture de la Marne, qui pilote l'exercice, a précisé que de nombreux secours et forces de l'ordre interviendraient sur place. À savoir la place Myron Herrick, où circule le tramway. Mais la circulation des transports en commun ne sera pas perturbée (voir l'emplacement sur la carte ci-dessous).
Inutile donc d'appeler la police si vous êtes témoin de cette (fausse) prise d'otages au tribunal. De toute manière, elle sera déjà sur place...