Reims : ils doivent quitter leur maison qui s'effondre, des cambrioleurs la pillent pendant leur absence

Les malheurs s'enchaînent pour les locataires d'un des appartements situés dans l'immeuble dont un mur s'est effondré à Reims (Marne) le lundi 12 décembre. Des cambrioleurs ont profité de leur absence pour piller leur logement.

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Joyeux Noël, mais pas pour tout le monde. La période des fêtes de fin d'année est propice aux cambriolages.
Mais Valentin Vaucouleur est un cambriolé un peu particulier. Il vit, ou plutôt vivait, au numéro 97 de la rue de Strasbourg. Celle-là même où un mur-pignon s'est effondré.
Ainsi ouvert aux quatre vents, l'appartement qu'il occupait avec sa petite amie a été visité. Le mercredi 28 décembre (les faits remontent au vendredi 16), L'Union a révélé que des cambrioleurs en avaient allègrement profité, la porte étant restée ouverte (voir l'adresse sur la carte ci-dessous).

Les personnes vivant au 97 n'avaient pas eu le droit de retourner chez elles (c'était bien trop dangereux). Il en est de même pour celles du numéro 99, en vertu d'un arrêté de péril. 
"Jusqu'à vendredi
[16 décembre] soir,", indique Valentin Vaucouleur, le malheureux locataire du 97, au micro d'Edwige Réaux, journaliste à France 3 Champagne-Ardenne. "Le voisin du 101 entendait des bruits de porte défoncée depuis le 99." 

Parmi le voisinage, plusieurs ont repéré des comportements pour le moins étonnant. Une voisine raconte qu'elle était "au coin de la rue, une voisine m'a raconté avoir vu des jeunes promenant des objets. Des choses volées. Dans une poussette. Il y avait un grand écran dedans." 
Policier municipal, Julien Thibault explique qu'"on avait bien recommandé au syndic ainsi qu'aux propriétaires du 99 de bien sécuriser leurs accès pour que personne ne puisse pénétrer". Il a fallu attendre le lendemain, soit le samedi 17 décembre, pour que des gardiens se mettent à surveiller les lieux. Trop tard. 
Valentin Vaucouleur ne bénéficie plus d'une possibilité de relogement par la ville, mais doit faire face à une multitude de frais (en plus de ne pouvoir rien récupérer chez lui). "On ne peut pas avancer un bail, les frais de dossier et d'agence, racheter tous les meubles en même temps... Ça fait beaucoup, on ne peut pas. En plus, de nouveaux logements seront disponibles à la mi-janvier, mais c'est tout de suite qu'on en a besoin."
Marie Depaquy, adjointe au maire en charge de l'habitation, se veut rassurante. "Un accompagnement social a débuté." Les services municipaux et départementaux devraient pouvoir "fournir une aide, par exemple en accompagnant sur la caution d'un futur logement. Les gens ne seront pas à la rue." 

L'Union a fait état de la disparition d'un ordinateur, d'une imprimante, et même des bouteilles de champagne dans le seul appartement de Valentin Vaucouleur (d'autres pourraient avoir été visités, mais il n'est pas possible de le constater).
Ce dernier a déposé trois plaintes. Deux contre son propriétaire et son syndic de propriété (Citya) pour mise en danger de la vie d'autrui, et une contre X, pour le cambriolage. Il se souviendra longtemps de cette fin d'année 2022. 

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