Alors que la canicule bat son plein à Reims, avec des températures qui ont dépassé les 33 degrés ce jeudi 27 juin, des bouches incendies ont été ouvertes dans le quartier Croix-Rouge.
Le mercure a grimpé jusqu'aux 33 degrés, à l'ombre, ce jeudi 27 juin, à Reims. Et après trois jours de canicule, dans une ambiance étouffante avec plus de 50% d'humidité, quatre bouches incendies ont été ouvertes dans le quartier Croix-Rouge selon les pompiers.
C'est notamment le cas d'une bouche incendie, ouverte aux alentours de 17h30, au début de l'avenue Bonaparte. Elle est restée ouverte pendant plus d'une heure. Selon l'un des salariés du Spar qui se trouve un peu plus bas dans la rue, jusqu'à "trente, cinquante jeunes" se sont retrouvés autour des jets d'eau de la bouche incendie, dont l'eau a provoqué une petite inondation dans le quartier.
L'eau est rentrée dans le magasin, on a fermé, on ne peut pas servir aujourd'hui.
- Salarié d'une épicerie avenue Bonaparte
La borne incendie a été refermée par les pompiers aux alentours de 19 heures.
Attention aux risques d'électrocutions
En ces périodes de fortes chaleurs, les forces de l'ordre alertent régulièrement le grand public face à cette pratique, appelée parfois "street pooling" (baignade dans la rue).[#Canicule2019] L’arrivée des fortes chaleurs ne vous autorise pas à forcer les bouches incendie pour vous rafraîchir. Le #streetpooling nuit au travail des pompiers, à votre sécurité, et peut causer d’importants dégâts matériels. pic.twitter.com/grAL3OgPnv
— Police nationale (@PoliceNationale) 26 juin 2019
En effet, le flux d'eau projeté par les bouches incendies, projetée à 10 mètres de hauteur en raison de la pression, peut entraîner des dégradations matérielles, faire encourir des risques d'électrocution si l'eau entre en contact avec des équipements électriques, et peut également provoquer des accidents de la route.
Par ailleurs, en projetant le volume de près de cinq baignoires par minute, les ouvertures de bouches incendies entraînent des risques de pénurie d'eau pour les pompiers. La pression disponible en cas d'intervention ailleurs en ville pourrait être par exemple diminuée.