Le maire de Reims a décidé ce lundi 2 novembre, de rendre le stationnement gratuit en ville, comme pendant le confinement du printemps.
À Reims, le stationnement ne sera finalement pas verbalisé pendant la période de confinement. La ville de Reims instaure une période de non-verbalisation du stationnement en ville pendant la période de confinement. Cette mesure ne concerne pas les parkings couverts (CPA) et les parkings privés. La nouvelle a été officialisée lundi 2 novembre par le biais d'un communiqué à la sémantique particulière, le mot gratuité n'étant pas écrit mais plutôt non-verbalisation. Et elle semble déjà bien accueillie par les utilisateurs. Les réactions sous le tweet d'annonce du maire sont unanimes.
Selon Arnaud Robinet, maire de Reims : "de nombreux Rémois étant contraints de rester chez eux et l’essentiel des commerces étant fermés, j’ai décidé de ne pas pénaliser les habitants en mettant en place la non verbalisation du stationnement pendant la période de confinement". Attention cependant, poursuit la Ville de Reims, les infractions au code de la route, les stationnements gênants, abusifs (voitures ventouses par exemple) et les stationnements sur les places réservées aux personnes à mobilité réduite resteront verbalisés.
Il y a quelques jours pourtant, l'élu local avait défendu le fait de ne pas rendre gratuit le stationnement, justement pour ne pas augmenter la présence de voitures ventouses, stationnées en permanence. "Vendredi le maire espérait que le Gouvernement infléchirait sa position sur l'ouverture des commerces de proximité, indique l'entourage du maire. Jean Castex ayant fermé cette porte dimanche 1er novembre au soir, Arnaud Robinet a tiré les conséquences de la décision du Premier Ministre en rendant le stationnement non-verbalisable pendant la période de confinement".
La mission principale des ASVP sera concentrée sur le stationnement gênant et la sécurisation des entrées et des sorties des établissements scolaires. Voilà une mesure qui en tout cas devrait favoriser l'accès au centre de la 12e ville de France. "Lors du premier confinement, la ville de Reims et le Grand Reims ont perdu 1.311.500 euros du fait de l’instauration du stationnement non-verbalisable entre le 16 mars et le 31 mai. Ce montant correspond à la somme des pertes liées à l’exemption de paiement du stationnement sur voirie et en enclos et des pertes liées au forfait de post-stationnement (FPS), c’est-à-dire, à l’amende pour infraction au stationnement payant", précise la Ville.