Blocage de la prison d'Ecrouves : "non à un seul surveillant pour un étage"

Depuis 6h30 ce mardi 10 janvier 2017, trente surveillants du centre de détention d'Ecrouves bloquent l'accès de leur établissement.

Ils sont en colère face à la décision de la direction locale de la prison d'imposer une extension du régime contrôlé : un seul agent pour surveiller tout un étage.

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Depuis 6h30 ce mardi 10 janvier 2017,  des surveillants du centre de détention d'Ecrouves (Meurthe-et-Moselle) bloquent l'accès de leur établissement.

Ils dénoncent la décision de la direction locale de la prison d'imposer une extension du régime contrôlé.

Le chef d'établissement a choisi de doubler le nombre de détenus placés en régime contrôlé, de 30 aujourd'hui, à 62.

Selon les syndicats, le directeur d'Ecrouves veut placer sous ce régime, en principe réservé aux détenus "récaciltrants",  ceux qui ne posent pas de problème mais refusent de suivre le programme de préparation à leur sortie.

Cela, malgré l'opposition des personnels et des organisations syndicales qui dans le cadre du dialogue social ont voté à deux reprises contre celle-ci en comité technique.


Selon l'UFAP UNSa Justice. "ce projet met en danger la sécurité des surveillants et dégrade fortement leurs conditions de travail," déjà impactées par le manque d'effectif (-13 agents à Ecrouves).

Les surveillants craignent une montée des agressions et des tensions. Ils dénoncent la dégradation du dialogue social et l'inflation des heures supplémentaires.

Rencontre avec la directrice interégionale 


A l'issue d'une entrevue avec les syndicats, la direction régionale de l'administration pénitentiaire propose une expérimentation de 3 mois puis un bilan. L'UFAP UNSa Justice qui a initié le mouvement de protestation refuse ce compromis et va poursuivre les actions.

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