Que l'on soit à vélo ou à moto, la plaque d'égout est l'un des dangers les plus redoutés des deux roues. Souvent à l'origine de glissades, cet équipement de la chaussée devient plus sûr avec l'apparition de versions antidérapantes. Vingt tampons de voirie de ce genre viennent d'être installés à Pont-à-Mousson dans le cadre de la semaine fédérale du cyclotourisme.
Quel cycliste ou motocycliste n'a jamais pesté contre les plaques d'égout ? Ces couvercles, aussi appelés tampons de voirie, qui recouvrent les regards d'évacuation des eaux usées, ressemblent souvent à une patinoire, notamment les jours de pluie.
Face à ce danger Saint Gobain Pont-à-Mousson a planché sur un nouveau produit, mieux adapté à la circulation des deux roues, et doté d'un revêtement antidérapant.
Ce tampon de voirie baptisé GripTop est apparu il y a quatre ans. La mairie de Pont-à-Mousson vient d'en installer une vingtaine dans le cadre de la semaine fédérale du cyclotourisme qui se tient en Lorraine du 23 au 30 juillet.
Je suis bluffé par l'adhérence
Denis Vitiel, responsable sécurité à la Fédération Française de cyclotourisme
Denis Vitiel, cyclotouriste expérimenté, a testé cette plaque d'égout dans les rues de Pont-à-Mousson. "Quand j’arrive (sur la plaque), je fais un bout de "guidonnage", en principe je pars par terre ; et le coup de frein derrière j’ai l’arrière qui au minimum bouge. Dans les circonstances qu’il y a, avec un peu d’humidité, là ça n’a pas bougé d’un millimètre ! Donc je suis vraiment impressionné par le produit ".
Des plaques offertes par Saint Gobain PAM
Les vingt plaques d'égout installées dans Pont-à-Mousson ont été offertes par Saint Gobain PAM. Le fabricant lorrain entend ainsi faire connaître son produit auprès des propriétaires de deux-roues mais aussi auprès des collectivités.
"Les besoins sont présents dans les collectivités" explique Arnaud Cuny, responsable marketing voirie chez Saint-Gobain. "L’idée, c’est justement - à travers cette semaine fédérale du cyclotourisme - de montrer ce produit pour sensibiliser les élus, les collectivités, mais aussi les deux-roues qui peuvent être moteurs dans la capacité à proposer ce produit-là dans les villes".