Jeudi 24 novembre, Gilbert sera au départ du douzième Marathon de l'Antarctique, à quelques centaines de kilomètres du Pôle Sud. Le Toulois s'est juré de faire un marathon sur chaque continent, pour soutenir un programme de l'UNICEF.
80 degrés Sud, au pied des monts Ellsworth. Vous ne connaissez sans doute pas ce coin de la planète, mais c'est là qu'aura lieu jeudi prochain le Marathon de l'Antarctique, une épreuve qui ne rassemble qu'une poignée de fondus de la discipline. Car les conditions, même en cette saison (le printemps austral) y sont sévères : moyennes de -20°C, vent et blizzard.
Gilbert n'en est pas à son coup d'essai : l'an dernier il a couru le marathon de l'Arctique, sur la banquise. Pour courir par grand froid, il a son truc : un entrepôt frigorifique, mis à disposition par une entreprise du Toulois, lui sert de terrain... d'échauffement.
Après l'Antarctique, il lui restera l'Amérique du Sud. le huitième des marathons de l'extrême qu'il s'est promis de faire. Car Gilbert a un coeur de marathonien : gros comme ça. Il court pour l'UNICEF, l'organisation mondiale pour les enfants. Et plus précisément pour un objectif de santé publique : l'éradication du tétanos des nouveaux-nés, une maladie qu'on peut éliminer si on s'en donne les moyens.
Nous avons rencontré Gilbert à l'entraînement à Ecrouves, près de Toul.