Ses chroniques déjantées sur France Inter, retransmises sur les réseaux sociaux, rencontrent un franc succès. Aymeric Lompret fait partie de ces voix et visages qui renouvellent la scène humoristique française. Au détour de sa chronique intitulée "répartissez l'héritage", il a glissé un petit tacle gratuit en direction du département meurthe-et-mosellan.
Ses chroniques sur France Inter emportent ses auditeurs dans une cadence particulièrement rythmée et un univers un rien fêlé. Il faut le suivre, Aymeric Lompret, dans sa logique toute particulière.
Il attaque sur un thème et se laisse emporter au gré de ses émotions, là où on l'attend le moins. C'est ainsi qu'il a surpris nombre de ses fans lorrains qui écoutaient sa chronique intitulée "répartissez l'héritage". Sans avoir l'air d'y toucher, il a glissé un tacle direct en direction de la Meurthe-et-Moselle. Totalement gratuit.
Une chronique sur l'héritage qu'il espère toucher un jour
Alors qu'il constate que ses parents deviennent vieux — et vaguement maboules —, l'humoriste se met à regretter de ne pas être mieux né, de parents richissimes, comme au hasard, Bernard Arnault par exemple. Il s'effraie de les voir acheter n'importe quoi, dilapidant son héritage. C'est alors qu'il s'exclame sans crier gare : "l'héritage, c'est comme être né en Meurthe-et-Moselle, c'est injuste". Et bam.
Aymeric Lompret, en petit gars du Nord, aurait pu montrer plus de solidarité avec ses contemporains de l'Est. Serait-il jaloux ? Nous avons tenté de le joindre, mais il est "en tournée et en tournage pour le cinéma" selon son attachée de presse. Il n'a donc pas pu nous répondre.
L'histoire ne dit pas comment les auditeurs lorrains ont réagi. Gageons que sur l'injustice d'être né en 54, les Meurthe-et-mosellans se sont sentis peut-être un peu vexés aux entournures. Tandis que les Mosellans n'ont certainement pas pu s'empêcher de penser que ce n'était pas totalement faux ! Quant à passer ses vacances à Florange, autant que ce soit avec Philippe Poutou.
Grands seigneurs à France 3 Lorraine, nous lui disons : "sans rancune monsieur Lompret".
Voici le lien vers la chronique entière, si votre cœur de Lorrain (ou d'ailleurs, sans chauvinisme aucun) vous en dit.