Le Jardin du Michel se clôture dimanche 7 juin 2015. Bilan de cette 11e édition : 19.000 festivaliers ont assisté aux 37 concerts organisés sous un soleil de plomb durant trois jours. Une baisse par rapport à l'année précédente, qui s'explique surtout par la programmation orientée "grand public".
Il a fait beau, il a fait chaud, il y a eu du monde au Jardin du Michel. Pour la 11e édition, celle de 2015, pas moins de 19.000 festivaliers sont venus applaudir les différents artistes lors de ces trois jours de musique.
Une légère baisse en comparaison à l'année précédente, qui s'explique par la programmation "plus pop, plus mainstream" selon Jérôme Daab, en charge de la programmation. L'année passée, le festival avait misé sur de très grands groupes internationaux comme The Offsprings et Alice Cooper. "Mais on voulait accueillir des artistes comme Selah Sue ou Charlie Winston depuis quelques temps déjà", précise Jérôme Daab.
Le pic de fréquentation a d'ailleurs été atteint le vendredi avec environ 6.500 personnes, soit le soir des concerts de Selah Sue et Charlie Winston. Les samedi 6 et dimanche 7 juin 2015, ce sont 6.000 festivaliers qui ont foulé, chaque jour, le sol sec et caillouteux du Jardin du Michel.
Une vraie satisfaction
La fréquentation est en baisse à cause de la programmation orientée grand public certes, mais les organisateurs sont globalement très satisfaits de cette 11e édition. La météo, pour commencer, a été radieuse à Bulligny, encourageant la venue de nombreux visiteurs : "C'est une joie de finir ce festival dans ces conditions", lâche Thierry Berneau, le président de Turbul'lance.Autre point positif des trois jours, c'est la "Cabane du Michel", un chapiteau qui accueillait des spectacles plus intimistes et qui a fait "salle comble" à chaque représentation. "Le site a été repensé depuis deux ou trois ans (...) c'est devenu un lieu de vie, évoque Dominique Sibilia de la production". En effet, la zone à l'entrée du Jardin avec les stands s'apparentaient à un espace de calme, quand l'espace devant les deux scènes s'avérait être le coeur battant du festival.
Enfin, l'innovation de l'année, la MasterMich' a facilité les transactions aux stands, à condition de patienter quelques instants pour recharger aux "banques" installées à plusieurs endroits du festival. "En terme de logistique, c'est mieux à gérer", confie Thierry Berneau, le programmeur. Le système sera reconduit l'année prochaine, probablement avec "quelques améliorations" de la part du prestataire de service.
Ainsi s'achève cette 11e édition du Jardin du Michel, forte en émotions, en décibels, en artistes, en degrés sur le thermomètre, en Mich' dépensées sur place. À l'année prochaine !