86 demandeurs d'asiles de Vandoeuvre relogés à l'ONF de Velaine-en-Haye

L'ex-campus de l'ONF de Velaine-en-Haye accueillera, à partir de ce lundi 12 février, 86 demandeurs d'asiles. La caserne Faron de Vandoeuvre, où ils sont logés en attendant, est surchargée. 

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Le nouveau ​préfet de Meurthes-et-Moselle Eric Freysselinard annonçait récemment l'ouverture d'un nouveau centre d'accueil pour migrants afin de "desserrer" la situation actuelle.

Une sélection rigoureuse


Quatre-vingt-six, c'est le nombre de places disponibles dans l'ancien centre de formation de l'ONF (Office National des Forêts) qui accueillera, dès ce lundi 12 février 2018, des demandeurs d'asiles pour l'instant hébergés à la caserne Faron de Vandoeuvre. 

Les personnes les plus vulnérables (isolées, malades ou handicapées) seront privilégiées. Les familles avec enfants ne seront pas acceptées, faute de scolarisation possible. 

Des travailleurs sociaux appartenant à l'association Arelia se chargeront de répondre à leurs besoins courants et leur donneront des cours de français.

Une "présence policière renforcée sera mise en place dans les premiers temps" assure la gendarmerie.
Des réunions entre les élus et les acteurs du terrain seront régulièrement organisées afin de s'assurer du bon déroulé de l'opération. 

La caserne Faron surchargée

Ce terrain militaire, propriété de l'Etat et réquisitionné depuis 2013 pour l'accueil de demandeurs d'asile n'a cessé de voir sa population croître

Ils sont aujourd'hui plus de 350 à y vivre, ou plutôt à y cohabiter. 

Des lits alignés dans un hangar, des douches collectives, des familles mélangées dans des chambres sans séparation, une hygiène limitée... c'est ce que constataient des manifestants en 2014. Il n'y avait alors que 250 migrants dans la caserne.

Des tensions politiques

Ce n’est pas normal de laisser des gens dormir dehors. Personnellement, je trouve ça bien de les héberger

Voilà ce qu'affirmait récemment Denis Picard, maire de Velaine. Il ajoutait : "Velaine, ce n’est pas Faron ! Ici, ce sont des chambres individuelles. Je ne suis pas sûr qu’on puisse loger des gens longtemps dedans. Je n’ai pas de crainte que ça s’éternise, je fais confiance à l’État."

Dominique Potier, député de la circonscription, assurait lui aussi "être fier d’un territoire qui prend sa part de l’asile en France, et qui ne tergiverse pas."

Il y a deux ans, le maire socialiste de Vandoeuvre, Stéphane Hablot, montrait son désaccord face à l'utilisation de la caserne Faron.

Sans surprise, Nadine Morano, députée Européenne du Grand-Est et ex-députée de la circonscription n'a pas manqué de donner son avis sur la question. 

C'est la démonstration de la politique migratoire désastreuse que fait subir le gouvernement à nos territoires

Elle dénonce le fait de n'avoir aucune information ou explication sur les "coûts, ni sur les nationalités des demandeurs d’asile, ni sur la réalité de leur statut."

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