Affaire Timéo : "Ce ne sera jamais assez !" réagissent les parents à l'annonce de la condamnation de deux soignantes

Affaire Timéo : deux soignantes de l'hôpital d'enfants de Brabois sont condamnées à de la prison avec sursis à la suite du décès du garçonnet de 4 ans, victime d'un surdosage médicamenteux. L'infirmière est relaxée.

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Après 8 ans de procédure, le tribunal correctionnel de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a rendu vendredi 5 mai 2023 son jugement dans l'affaire Timéo. Il a condamné deux soignantes du centre hospitalier universitaire régional (CHRU) à respectivement : un an de prison avec sursis pour la cardiologue, six mois avec sursis pour la cheffe de service. L'infirmière est relaxée. Quant au CHRU, il est condamné à 225 000 euros d'amende avec obligation d'affichage de la condamnation à l'entrée du service pédiatrique pendant deux ans.

Elodie Gaire, la maman de Timéo, a réagi à l'annonce du jugement : " Quelle que soit la peine, ce ne sera jamais assez. Nous, nous sommes condamnés à vie."

Maitre Emmanuel Riglaire, l'avocat de l'infirmière relaxée a fait par du soulagement de sa cliente : " quand on sait qu'il y a la mort d'un enfant en face, il est difficile de crier sa colère et sa déception d'être mise en cause parce que l'on sait qu'il y a cet immense chagrin en face et c'est très bien que ce soit la justice qui vienne poser les vérités."

Le petit garçon âgé de 4 ans est décédé en 2015 au CHRU de Nancy. Il avait été hospitalisé après avoir chuté de la moto sur laquelle son père l'avait fait monter. Le surdosage d’un médicament administré, de la colchicine, un anti-inflammatoire, entraînera son décès. 

Lors de la première audience, la cardiologue, la cheffe de clinique et l'infrmière s'étaient renvoyées la responsabilité de l'erreur qui avait abouti à l'administration d'une dose fatale de colchicine 16 fois supérieure à la normale. Les deux soignantes condamnées, le CHRU ansi que le parquet ont dix jours pour faire appel des décisions.

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