Ils étaient plus de cent pêcheurs au concours de pêche urbaine à Nancy (Meurthe-et-Moselle) dimanche 16 octobre. Organisé par une quinzaine de bénévoles de la "Gaule Dombasloise", il s'est tenu sur le canal de la Marne-au-Rhin.
Le "street fishing" est une technique de pêche légère, moderne, active et tactile qui attire de plus en plus de monde. A Nancy (Meurthe-et-Moselle), dimanche 16 octobre 2022, ils sont une centaine à participer au concours de pêche urbaine sur le canal de la Marne-au-Rhin.
Avec une originalité dans le règlement : les pêcheurs enregistrent eux-mêmes leurs prises via une application mobile. "Là nous sommes dans une période après Covid. Il y a du monde aujourd'hui qui vient de partout, de Troyes, Châlons-en-champagne... Il y a 104 pêcheurs, 52 équipes. On a même dû fermer pour ne pas avoir trop de monde à gérer. Ici il n'y a que des passionnés", explique Maxime Aubert, organisateur.
Avec lui, une quinzaine de bénévoles de l'association pour la pêche et la protection des milieu aquatique, la Gaule Dombasloise.
La "pêche de rue", c'est la pêche de l'immédiateté : pas de préparation, pas de matériel encombrant, pas de montage compliqué.
Bob et gilet kaki, Julien, 33 ans, est un habitué. "Je viens souvent. Le soir en sortant du travail. L’été c’est super agréable, et puis ça permet de se reconnecter à la nature. C’est super important. C’est pour ça qu’on aime le street fishing". En effet depuis le confinement, cette pêche attire de plus en plus de jeunes.
L’été c’est super agréable, et puis ça permet de se reconnecter à la nature. C’est super important. C’est pour ça qu’on aime le street fishing.
Damien, pêcheur urbain.
Au fil de la matinée, tous le monde se déplace rapidement. De "spot en spot". Une fois ici, une autre là, Nicolas, 30 ans nous explique que "c’est un loisir, c’est un passe-temps. C’est la première fois qu’on vient pêcher ici à Nancy, ça ne mord pas beaucoup, mais c’est sympa".
En plein air
Une canne équipée d’un moulinet, une sacoche de leurres, quelques accessoires et le tour est joué. "Il y a différentes espèces. La perche, le sandre, le silure dans des tailles imposantes. Puis des poissons moins connus comme les gobies. Il y a pleins d’espèces à découvrir".
Damien 33 ans. "Aujourd’hui ce n’est pas terrible. Mais ça reste une passion et un bon moment. Oui c’est une passion".
Dans le journal le Monde, Benoît Lefebvre, chargé de développement loisir pêche à la Fédération nationale de la pêche explique qu'"entre fin 2019 et 2021, nous avons constaté une augmentation de nos adhérents : + 3 %. L’engouement est particulièrement marqué chez les moins de 18 ans : + 7 % sur la même période. Ils représentent désormais 22,5 % de notre communauté".
La Gaule Dombasloise organisera une brocante au profit de l'hôpital d'enfant de Nancy au mois de février prochain.