La Région Grand Est a signé un nouveau partenariat avec les forces de l'ordre pour améliorer la sécurité dans les TER et les gares du Grand Est. Des patrouilles de gendarmes réservistes vont se déployer sur le réseau pendant les trois prochaines années.
La Région Grand Est a renouvelé ce mardi 15 novembre 2022 avec la Gendarmerie, SNCF Voyageurs et SNCF Sûreté Ferroviaire sa convention de collaboration relative à la "sécurisation du réseau ferré TER."
Durant trois ans, des patrouilles de gendarmes réservistes vont épauler la SNCF pour "lutter contre le sentiment d'insécurité et permettre aux usagers d'évoluer dans un environnement plus sûr" peut-on lire dans un communiqué de la Région. "Les patrouilles, composées de trois militaires réservistes de la gendarmerie assureront une présence sécurisante, dissuasive et seront en mesure de réagir et d'intervenir sur tout évènement."
Cet expérience de présence policière, "complémentaire aux dispositifs en place" a déjà été testé pendant un an entre juin 2021 et mai 2022. Selon la SNCF, l'expérience a été concluante. Elle a permis "d'atténuer la tendance à hausse des faits de sûreté enregistrés dans les TER de la Région Grand Est notamment en matière d'incivilités."
Selon la Région, "2.700 jours de réserves seront dédiés à cette période triennale, avec la volonté de prioriser certains axes, tels que Saint-Louis, Mulhouse, Metz-Verdun, Mulhouse-Paris Est et Strasbourg-Paris."