Comme le craignaient les parents de l'adolescente, le Conseil d'Etat a validé vendredi 5 janvier, l'arrêt des soins qui maintenaient Inès en vie au CHRU de Nancy-Brabois. L'adolescente s'y trouve, dans le coma et dans un état végétatif, à la suite d'un arrêt cardiaque.
C'est désormais aux médecins du CHRU de Nancy-Brabois, de déterminer quand les soins donnés à Inès devront cesser.
C'est le sens de la décision du Conseil d'Etat rendue vendredi 5 janvier 2018, après que les parents de l'adolescente de 14 ans l'ont saisi, suite à une décision identique rendue le 7 décembre dernier par le tribunal administratif de Nancy.
Conseil d'État - Ordonnance du 5 janvier 2018 - Traitements administrés à une enfant : https://t.co/Sfz9TZne98 pic.twitter.com/7kAKtWMDMl
— Conseil d'État (@Conseil_Etat) 5 janvier 2018
"La meilleure chose à faire"
Pour les magistrats du Conseil, comme pour leurs homologues meurthe-et-mosellans, l'arrêt des soins est la meilleure chose à faire désormais au vu de l'état de la jeune fille.Inès, qui souffre d'une maladie auto-immune, se trouve dans le coma à la suite d'un arrêt cardiaque le 22 juin 2017 et présente depuis, un état végétatif.
Devant le tribunal administratif, trois experts avaient estimé qu'Inès "n'aura plus jamais la capacité d'établir le moindre contact" avec ses proches, mais les parents de l'enfant veulent encore y croire.
Pour le conseil d'Etat, la décision des médecins "répond aux exigences prévues par la loi et il a en conséquence rejeté l'appel des parents",
Ni les parents d'Inès, ni leur avocat, n'ont pour l'instant réagi à cette décision.