La célèbre margarine St Hubert et ses boîtes vertes, bleues ou jaunes fête ses 120 ans. Des bougies qui seront soufflées en Meurthe-et-Moselle, puisque c’est à Nancy que la matière grasse alimentaire de la marque a vu le jour.
"St Hubert, riche en Oméga 3". Cette publicité pour la marque de beurre a traversé les époques sur les écrans de télévision, jusqu’à nos ordinateurs et nos smartphones aujourd’hui. Mais saviez-vous que ces petites boîtes multicolores ont pris leur source en Lorraine ? Plus particulièrement dans le quartier de Pichon à Nancy.
Une épopée nancéienne qui remonte à 1904
Il faut remonter en 1904, pour voir cette aventure démarrer, lancée par Paul Couillard. D’abord une laiterie, l’entreprise s’est ensuite diversifiée dans les produits laitiers, puis dans la crémerie végétale. En 1974, par manque de place, l’usine s’installe du côté de Ludres et entend bien poursuivre son développement. La célèbre marque a vu naître de nombreux classiques dans les rayons de supermarchés : "On retiendra le lait pasteurisé à ses débuts, qui a été les fondamentaux de la création de la société. Sans oublier les yaourts ou l’immanquable St Hubert 41 qui a bercé mon enfance. 120 ans, c’est une épopée extraordinaire", sourit Jérôme Stein, directeur industriel St Hubert depuis 3 ans.
Il se vend en France une barquette toutes les secondes
Jérôme Stein, Directeur industriel St Hubert
À côté des mastodontes comme Président ou encore Elle & Vire, St Hubert a su trouver sa place et connaît un véritable succès commercial depuis de nombreuses années : "Nous produisons 12 000 barquettes par heure. Pour notre barquette Omega 3, il se vend en France une barquette toutes les secondes". Pour y contribuer, l’entreprise compte 250 salariés, 110 travaillent à Ludres.
"Ici, on va venir mélanger nos ingrédients, de l’eau et de l’huile pour en faire une émulsion", explique Mathieu Bourcier, responsable production et exploitation chez St Hubert.
Le 20 mars prochain, la marque célébrera ses 120 ans lors d’une table ronde en présence des salariées. L’occasion aussi de parler du futur développement de l’entreprise et des 50 millions d’euros d’investissement qui seront injectés cette année pour décarboner son activité.