Révélé mardi 29 août 2017 par le président Daniel Picouly, ce prix récompense l'auteur du meilleur premier roman de la rentrée littéraire. Doté de 3.000 euros, il sera remis en public samedi 9 septembre à 10h30 à Nancy.
Réuni en la brasserie Excelsior pour son traditionnel déjeuner décisionnel, autour du président Daniel Picouly, le jury a rassemblé journalistes, critiques littéraires et collaborateurs du partenaire Groupama : Valérie Susset (L'Est Républicain), Sarah Polacci (France Bleu), Baptiste Liger (Rédacteur en chef Lire), Pierre Vavasseur (Le Parisien) et cinq jurés Groupama.
Le lauréat 2017 est donc Sébastien Spitzer pour Ces rêves qu’on piétine (L’Observatoire)
Les autres nominés à l’issue d’une première rencontre le 30 juin dernier étaient :
- Olivier El Khoury, Surface de réparation (Noir sur Blanc)
- Paul-Bernard Moracchini, La fuite (Bûchet Chastel)
- Jean-Baptiste Andrea, Ma Reine (L’Iconoclaste)
- David Lopez, Fief (Seuil)
- Cyril Dion, Imago (Actes Sud)
- Emmanuel Brault, Les peaux rouges (Grasset)
- Victor Pouchet, Pourquoi les oiseaux meurent (Finitude)
- Pascale Lecosse, Mademoiselle, à la folie ! (La Martinière)
- Thomas Flahaut, Ostwald (L’Olivier)
Doté de 3000 euros, le Prix Stanislas « assure la mise en lumière de son lauréat à travers une diffusion dans toutes les agences de l’assureur dans le Grand Est, encourageant ainsi sa pérennité au-delà de la rentrée. »
Le prix sera remis dans le cadre du Livre sur la Place le Samedi 9 septembre 2017 à 10h30 au Forum littéraire France Bleu - Ville de Nancy, place de la Carrière à Nancy.
La première lauréate du Prix Stanislas était en 2016 Élodie Llorca pour La correction (Rivages).
Ces rêves qu’on piétine
Sébastien Spitzer est journaliste. Ces rêves qu’on piétine est son premier roman.L'histoire : Sous les bombardements, dans Berlin assiégé, la femme la plus puissante du IIIe Reich se terre avec ses six enfants dans le dernier refuge des dignitaires de l’Allemagne nazie. L’ambitieuse s’est hissée jusqu’aux plus hautes marches du pouvoir sans jamais se retourner sur ceux qu’elle a sacrifiés. Aux dernières heures du funeste régime, Magda s’enfonce dans l’abîme, avec ses secrets.
Au même moment, des centaines de femmes et d’hommes avancent sur un chemin poussiéreux, s’accrochant à ce qu’il leur reste de vie. Parmi ces survivants de l’enfer des camps, marche une enfant frêle et silencieuse. Ava est la dépositaire d’une tragique mémoire : dans un rouleau de cuir, elle tient cachées les lettres d’un père. Richard Friedländer, raflé parmi les premiers juifs, fut condamné par la folie d’un homme et le silence d’une femme : sa fille.
Elle aurait pu le sauver.
Elle s’appelle Magda Goebbels.