Le juge d'instruction en charge du dossier a procédé en novembre 2016 à la mise en examen en tant que personne morale du CHRU de Nancy-Brabois après le décès, en mai 2016, du petit Timéo, suite à une erreur médicale.
Au printemps 2015, Timéo, 4 ans, avait été admis au CHRU de Nancy pour des douleurs aux jambes. Il y était décédé après avoir reçu une très forte dose de colchicine, un anti-inflammatoire utilisé notamment contre les crises de goutte.Un an et demi plus tard, le juge d'instruction en charge du dossier avait procédé à la mise en examen de l'établissement hospitalier en tant que personne morale.
Pour la famille, c'est un premier pas, mais elle estime que dans le dossier, il y a suffisamment d'éléments pour montrer les fautes pénales de certaines personnes physiques.
Depuis ce drame, l’enquête a mis en évidence des erreurs médicales commises au sein du service enfants du CHU de Brabois, mais pendant plus d’un an, personne n’a été mis en examen.
"Le CHRU apporte son soutien à la partie civile pour faire en sorte que des événements comme ceux-ci n'aient plus à se reproduire au sein du CHRU", a souligné l'avocat de l'hôpital, Me François Robinet.