Un peu plus de trois cents gilets jaunes ont défilé ce samedi 23 novembre dans les rues de Nancy pour exprimer leur ras-le-bol de ne pas être entendus, et contre les violences policières. Un an après la première manifestation, ils espèrent toujours un changement de politique et un meilleur avenir.
Ils ont tous en tête cet horrible incident arrivé à l’un des leurs, le samedi 16 novembre, lors de la manifestation à Paris. Un homme de 41 ans perdait la vue, atteint à l’œil gauche par un projectile. Ils ne veulent plus de ces violences policières et de ce gouvernement qui les méprise. Ils veulent dire leur ras –le-bol de cette situation qui dure maintenant depuis un an.
Malgré des sentiments de colère et de déception, ils ont manifesté calmement ce samedi 22 novembre après-midi. Partis à 14h30 de la place Carnot, pour y revenir, ils ont été interdits d’accès au centre-ville, sous peine de se voir infliger une amende de 135 euros.
Calmes, mais fermes et bien décidés à se faire entendre
Ils sont calmes, mais fermes. A l’intérieur, ça bout…Celà fait déjà un an déjà qu’ils demandent à être entendus par le gouvernement. Ils réclament des mesures immédiates pour augmenter leur pouvoir d’achat, et rêver d’un meilleur avenir pour eux et leurs proches.Pascal, lui vient de Saint Dizier. Il a l’impression que rien n’avance, ou plutôt que tout recule. Il est déterminé à continuer à se battre. Il souhaite plus de solidarité et un pouvoir d’achat plus décent.Certains d’entre nous vivent dans la misère, raconte Soizic, gilet jaune nancéienne.