Canicule : pour se prémunir de la chaleur, depuis le lundi 30 juillet, la cour d'appel de Nancy (Meurthe-et-Moselle) aménage les horaires de ses employés .
Avec des températures montant jusqu’à 35 °C au mois de juillet, la cour d'appel, dans une note de service aménage des horaires des employés.
Lundi 30 juillet 2018, le communiqué du ministère de la justice indique : "en raison des fortes chaleurs, vous êtes autorisés à quitter la cour d'appel à partir de 15 heures ce jour. Aussi, la situation sera reconsidérée en fonction des conditions météorologique".
"Travailler avec 35,6 ° on va bien bientôt utiliser notre droit de retrait », déclare Maurice Schreyer secrétaire régional CFDT Justice Lorraine.
"Les personnels sont au bout du rouleau. Nous demandons des aménagements d’horaires sur toutes les juridictions du ressort, qu’on arrête de se moquer du personnel".
Cette mesure concerne uniquement la cour d’appel de Nancy (Meurthe-et-Moselle) située en vielle ville, mais rien pour les autres juridictions, comme celle de Briey, Longwy ou encore la cité judiciaire de Nancy.
"Ici il fait 35,6 degrés", le bâtiment est tout en verre, aucune climatisation, c’est juste l’enfer !" rajoute Maurice Schreyer.
Cependant le code du travail ne donne aucune température au-delà de laquelle il n’est plus possible de travailler.
Si l’employeur a l’obligation d’assurer la sécurité de ses salariés, il n’existe pas de température maximale pour aller au bureau, mais des recommandations du plan canicule.
A noter que la Cour d’appel de Metz, a également décidé devant les fortes chaleurs de proposer aux personnels de décaler les horaires de travail sur une plage horaire allant de 7 heures à 15 heures.
Reportage de Bruno Demange au tribunal de Nancy.
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