Mardi 6 novembre, une offre de reprise de dernière minute a été proposée par Petrus, qui est la holding qui détient le Coq sportif, devant le tribunal de commerce de Nancy. Le tribunal se donne alors un nouveau délai, jusqu'au 5 décembre prochain pour décider de l'avenir de l'entreprise.
Mardi 6 novembre 2018, Petrus qui est la holding qui détient le Coq Sportif, a présentée une offre de reprise devant le tribunal de commerce de Nancy.
Le tribunal se donne alors un nouveau délai, jusqu'au 5 décembre pour décider de l'avenir de l'entreprise.
Pour cette proposition, la nouvelle direction serait alors associée avec l’ancienne direction des ressources humaines de la CVC.
Entretenir l'espoir
Ce rebondissement permet en tout cas "d'entretenir l'espoir" dit une salariée de l'usine.
En début d'après-midi, une trentaine de salariés de la Compagnie Vosgienne de la Chaussure sont venus accompagner à l'audience du tribunal de commerce de Nancy (Meurthe-et-Moselle) les représentants syndicaux.
Un nouvel espoir pour la Compagnie Vosgienne de Chaussures à Champigneulles?https://t.co/rsVmsA17Gu pic.twitter.com/d2FYLErNdF
— France Bleu Sud Lorraine (@bleusudlorraine) 6 novembre 2018
La seule offre de reprise, partielle, était proposée par des actionnaires de la marque française Le Coq Sportif, pour laquelle la CVC travaillait déjà. Mais cette offre avait été jugée insuffisante par le tribunal de commerce de Nancy.
Selon la CGT, la CVC avait quatre repreneurs potentiels. Mais les salariés, installés à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle) ont appris le mercredi 24 octobre que le tribunal de commerce de Nancy avait constaté que
l'entreprise, placée en redressement judiciaire depuis le 31 juillet dernier, n'avait plus aucun repreneur potentiel.
Vivarte, ce géant de l'habillement en plein démantèlement https://t.co/6KNuJTKHlc via @LesEchos
— Dominique Crepy (@DomC_Twitt) 5 novembre 2018
Mardi 31 juillet 2018, la Compagnie vosgienne de la chaussure (CVC) avait été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Nancy.