A Nancy et périphérie, les ralentisseurs sont de plus en plus nombreux. Devenus nécessaires pour assurer la sécurité, notamment dans les zones limitées à 20 ou 30 km/heure, ils coûtent cher et posent certains problèmes aux motards.
Les ralentisseurs sont légion en milieu urbain
Les ralentisseurs, chaque automobiliste ou motard connaît.Concernant les automobiles, certaines y ont laissé leurs suspensions.
Tout d'abord, les ralentisseurs ont fait leur apparition à proximité des écoles.
Histoire de faire "lever le pied" aux automobilistes trop pressés qui mésestimaient souvent les dangers potentiels à l'abord des établissements scolaires.
Développement des zones à vitesse réduite
Puis, petit à petit, ils se sont développés, notamment dans les zones à vitesse réduite, en milieu urbain, à 20 ou 30 km/heure.Générateurs de bruit, ils ont également plusieurs autres inconvénients.
Certains ne sont guère aux normes, et posent problème pour la sécurité des motards et deux roues, qui, en cas de chute, peuvent être blessés par les barrières ou ilôts souvent disposés à proximité de la zone à sécuriser.
Autre problème majeur, leur coût.
Un ralentisseur en bitume coûte entre 25 et 40 000 euros.
Il existe bien des modèles en matière plastique, moins onéreux -compter 7 000 euros par pièce-, mais qui ont le désagrément de se détériorer beaucoup plus facilement, sans parler de la pollution liée au recyclage.
Les zones 20 et 30 km/heure se développent à vitesse grand V en milieu urbain et dans les Métropoles.
Mais l'automobiliste devra toujours faire attention, car, ne serait-ce qu'en raison de leur coût, il n'est pas question de supprimer ces fameux "ralentisseurs"...
Reportage de Jean-Christophe Panek - Eric Molodtzoff - Ludovic Debruyne