Nancy : les sapeurs-pompiers rassemblés place Stanislas pour dénoncer le manque d'effectifs

Samedi 16 Novembre à 7h30, des sapeurs-pompiers en provenance des casernes de Gentilly, Tomblaine, Joffre et Vandoeuvre-Lès-Nancy se sont rassemblés place Stanislas. Leur but : Dénoncer le manque de moyens et sensibiliser la population. 

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Un léger brouillard enveloppe la place Stanislas. Malgré l'air glacial, une cinquantaine de sapeurs-pompiers en grève sont réunis autour d'une table garnie de viennoiseries et de boissons chaudes. L'ambiance est bon enfant mais la colère est palpable. Ce qu'ils dénoncent ? Un nombre insuffisant d'agents au sein des différentes casernes de la région. Dernièrement, l'administration a proposé 25 postes supplémentaires par caserne. Ce que les sapeurs-pompiers ont refusé : 95 % des effectifs du département ont pris part au vote, 66 % se sont prononcés en faveur de la poursuite du mouvement.
 



Pour Frantz Rousseau, secrétaire départemental de l'UNSA SDIS 54 et représentant de l'intersyndicale, cette proposition ne répond pas à leurs attentes et ne correspond pas à la représentation du terrain : "En l'espace de huit ans, nous sommes passés de 36.000 interventions par an à 50.000 interventions avec un effectif soit-disant constant alors qu'il ne l'est pas ! En réalité, nous avons eu une diminution du temps de travail. Cette diminution, ajouté à l'augmentation des interventions fait qu'il manque du personnel ! Au minimum, nous voudrions 46 postes supplémentaires et dans l'idéal, 75."
 

"La maison brûle et on manque de moyens", lance un gréviste. "Nous sommes actuellement en pleine discussion avec l'administration pour augmenter nos effectifs'', ajoute Frantz Rousseau. Si un accord n'est pas trouvé, de nouvelles actions sont prévues dans les prochains jours. 

Pour rappel, les soldats du feu sont en grève depuis plus de quatre mois. Ils exigent une revalorisation de la "prime de feu" à 28% du salaire contre 19% actuellement. Jeudi 14 Novembre, aucun accord n'a été trouvé lors d'une réunion entre l'intersyndicale et Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur. Pour les sapeurs-pompiers, le combat continue. 

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