C'est un cas qui interpelle ! Un étudiant de droit, malvoyant a demandé un aménagement d'une épreuve pour le concours d'entrée à l'école des avocats. Un aménagement qui a été refusé par le ministère de l'éducation, au prétexte de l'équité de tous les candidats.
Mais, le ministère de l'éducation, vient de mettre un gros coup de frein à son objectif. Il refuse d'aménager l'épreuve de synthèse de documents, qui lui permettrait d'intégrer l'an prochain une école d'avocats.
Motif : le principe d'égalité des candidats.
Mais pour Valentin, qui lit avec une loupe grossissant 12 fois, l'égalité au départ, n'est déjà pas là.Mon objectif de carrière est de devenir avocat, en droit des affaires, et de prouver à tous qu'une personne handicapée peut réussir comme les autres
Résumer une cinquantaine de documents en 5h, pour lui, c'est mission impossible.
En théorie Valentin pourrait être dispensé de l'épreuve. Mais il demande seulement une réduction du nombre de documents.
Jusque-là son handicap cela ne l'a pas empêché d'avancer ni de travailler comme stagiaire dans l'un des meilleurs cabinets d'avocat de Nancy. Qui l'a d'ailleurs repris pour un deuxième stage.
Valentin va donc déposer un recours au tribunal administratif de Nancy.
A Paris, son affaire a déjà touché le défenseur des droits mais aussi le Conseil national des barreaux. Les deux institutions se sont saisies du dossier.
Elles demandent au ministère de l'éducation de revoir sa copie.
Pour voir la vidéo : https://youtu.be/6ovkky3RnTU