Nancy accueille jusqu’au 23 octobre le tournage d’un film historique, le nouveau long-métrage d’Aurélia Georges "La place d’une autre". La ville fait partie d'un réseau de tournage qui souhaite transformer le Grand-Est en terre incontournable du Cinéma.
Pour quelques heures, les abords de la place Stanislas se transforment en studio de cinéma. L'équipe de tournage investit les lieux pour un voyage dans le temps. La réalisatrice Aurélia Georges a choisi Nancy et le Grand-Est pour le tournage de son prochain long-métrage, "La place d’une autre". Au casting, Sabine Azéma mais aussi Lyna Khoudri, présente sur place.
Les rues de Nancy utilisées pour figurer Paris à l'écran
Nous sommes en 1914, Nelly échappe à une existence misérable en s’engageant au front. Elle prend l’identité d’une femme décédée mais la réalité la rattrape et la morte refait surface... La scène est censée se dérouler dans la capitale française. Les rues de Nancy sont utilisées pour représenter Paris à l'écran.
Forte de son patrimoine architectural riche et varié, la cité ducale a su séduire la société de production "31 Juin Films" et la réalisatrice du film, Aurélia Georges : "Ça donne un Paris un peu inattendu, car ça peut y ressembler, tout en n’étant pas un Paris connu. Nancy est une ville très cinégénique".
Nancy est une ville très cinégénique.
Transformer le Grand-Est en terre incontournable du 7ème art
La ville fait même partie d'un réseau de tournage qui souhaite transformer le Grand-Est en terre incontournable du 7ème art. Ce réseau, nommé "PLATO", est une initiative de la Région Grand-Est et de l’Agence culturelle Grand-Est pour œuvrer en faveur des tournages. Les collectivités partenaires s’engagent aussi bien financièrement que logistiquement pour accompagner sur leur territoire les projets de long-métrage, court-métrage ou de fiction.
Il y a tout d’abord un enjeu artistique mais aussi un enjeu économique.
Pour Bertrand Masson, adjoint au maire de Nancy en charge de la culture, l’objectif est double : "Il y a tout d’abord un enjeu artistique mais aussi un enjeu économique. On se veut une terre de création culturelle et d’accueil des artistes. Un tournage c’est aussi des retombées économiques avec des embauches de techniciens, de comédiens, de figurants, qui font vivre un vivier de talents locaux". Ici, même les figurants sont "made in Lorraine", comme Anthony Deparis : "Je viens de Gérardmer dans les Vosges. Je suis venu pour une journée de figuration dans ce film, j'y joue un marchand de patates".
Le tournage se poursuivra à Obernai, en Alsace puis à Xarenval et Senones dans les Vosges, pour une sortie en salles espérée fin 2020.