Nouvelles agressions au centre de détention d'Écrouves (Meurthe-et-Moselle). Mercredi 24 août, depuis six heures, une trentaine de surveillants bloquent l'accès à la prison. Ils dénoncent des sous-effectifs permanents, de la violence, et une grande insécurité.
Mercredi 24 août 2022, une trentaine de surveillants bloquent les entrées et les sorties du centre de détention d'Écrouves (Meurthe-et-Moselle). En dehors du personnel médical.
Cet été, c’est presque tous les jours qu’il y a des agressions. On travaille en insécurité.
Franck Rassel, secrétaire régional FO-pénitentiaire.
Le mouvement a été lancé après l'agression mardi 23 août, en fin d’après-midi, d'un surveillant de la prison. Il a reçu un violent coup de poing en pleine figure de la part d’un détenu. "C’est la quatrième agression violente depuis le début de l’été ici à Écrouves", dit Franck Rassel secrétaire régional FO-pénitentiaire.
"Il y a un manque d’effectif au moment de prendre le service et cet été c’est presque tous les jours qu’il y a des agressions. On travaille dans l'insécurité", explique Franck Rassel.
Meilleures conditions de sécurité
Dans leurs revendications, les surveillants réclament de meilleures conditions de sécurité. "Sur toute la France il y a des agressions tout le temps, tous les jours. On est vraiment en insécurité car il y a un problème de recrutement".
Le conflit pourrait s’enliser s'il n'y a pas d'amélioration. Une nouvelle journée de blocage pourrait être prévue dans les prochaines semaines. "On pourrait même durcir le mouvement".