Le syndicat FO Justice de la maison d’arrêt de Nancy-Maxéville a annoncé qu’une fouille, vendredi 5 janvier 2024, a permis de découvrir douze téléphones portables dans une cellule, ainsi que cinq autres à proximité. Des stupéfiants ont également été retrouvés grâce aux investigations de l’équipe locale de sécurité pénitentiaire.
"Toutes les nuits on entend des drones au-dessus de la maison d’arrêt, mais la nuit dernière, il y en avait vraiment beaucoup, ça nous a mis la puce à l’oreille", explique Fadila Douhki, déléguée régionale FO Justice. À 7 heures, les surveillants de l’équipe locale de sécurité pénitentiaire (ELSP) ont procédé à des fouilles ciblées dans cinq cellules, avec succès.
Au total, 17 téléphones portables ont été retrouvés, dont douze dans la même cellule, ainsi que des stupéfiants aux alentours. Pour le syndicat, ils ont été vraisemblablement largués par des drones la nuit. Le nombre de téléphones retrouvés serait un record pour la maison d’arrêt de Nancy-Maxéville : "on constate que des drones high tech sont utilisés, ils volent haut, et sans lumière pour éviter qu’on ne les repère. Mais un agent pénitentiaire de service la nuit dernière a eu une bonne intuition, qui nous a permis de découvrir les marchandises prohibées".
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— FO JUSTICE (@SyndFoJustice) January 5, 2024
Le syndicat FO Justice précise dans un tract qu’il réclame "un détecteur brouilleur de drone qui a fait ses preuves sur d’autres régions" et notamment en Ile-de-France. Il estime également qu’il manque une douzaine de personnels dans l’établissement de Nancy qui dispose d’un quartier de prise en charge de la radicalisation (QPR) : "nous avons déjà retrouvé une arme blanche larguée par un drone, nous sommes inquiets de la possibilité d’introduire des armes dans la prison par ce biais".