La grève sur le réseau TER lorrain, lancée le 11 décembre 2022 est prolongée. Elle va se poursuivre au moins jusqu’au 13 janvier, date de la prochaine assemblée générale.
La décision de poursuivre le mouvement social a été prise par les cheminots en assemblée générale ce vendredi 6 janvier à Nancy (Meurthe-et-Moselle). La grève sur le réseau TER en Lorraine va donc se poursuivre durant une semaine, jusqu'au vendredi 13 janvier au moins.
Les cheminots protestent contre l’organisation du plan de transport pour 2023 qui “n’est pas en adéquation avec les moyens humains et matériels de la SNCF”, selon les syndicats. Autre source de crispation, le manque de matériel et de ressources humaines pour répondre aux exigences de la région Grand Est, autorité organisatrice des transports.
Il y a une vraie colère sociale au sein de la SNCF
militant CGT Cheminots à Nancy
Depuis le 11 décembre 2022, des conducteurs et contrôleurs de TER lorrains sont en grève reconductible. “Les augmentations de salaire et les propositions faites par l’entreprise ne sont pas convaincantes, il y a une vraie colère sociale au sein de la SNCF”, confie un militant CGT Cheminots à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
En cause, la détérioration de leurs conditions de travail. Ils jugent le plan de transport mis en place par la SNCF le 11 décembre dernier trop ambitieux au vu de leur manque d’effectifs. Afin de garantir un service de qualité aux usagers, ils revendiquent des embauches supplémentaires.
Depuis le début de la grève, le trafic est très perturbé dans le sud de la Lorraine, surtout entre la Meurthe-et-Moselle et les Vosges. Même constat sur l’axe très fréquenté reliant Nancy (Meurthe-et-Moselle) à Metz (Moselle).