Le 11 janvier 2020, un employé, par ailleurs délégué syndical chez Leclerc se donnait la mort sur son lieu de travail à Vandœuvre-lès-Nancy. Son syndicat, Force Ouvrière, annonce ce lundi 9 septembre 2024, que la justice a décidé de renvoyer l'exploitant de l'hypermarché devant le tribunal correctionnel.
Dans un communiqué publié ce lundi 9 septembre 2024, Frédéric Nicolas, secrétaire général de l’UD FO 54 fait savoir que la justice a décidé de renvoyer la société VANDIS, exploitant de l'hypermarché Leclerc de Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), devant le tribunal correctionnel. "Cette décision intervient pour mise en danger d'autrui, en raison d'une infraction grave aux règles de sécurité ou de prudence par une personne morale. Une première étape vers la justice" selon le responsable syndical, "le tribunal a estimé qu'il existe suffisamment d'éléments pour considérer que la société Leclerc pourrait avoir une responsabilité partielle dans les faits ayant conduit au décès de Maxime Chery."
L’Union départementale FO 54 regrette toutefois "que cette mise en cause ne porte pas sur des faits de harcèlement moral et d'homicide involontaire".
Le 11 janvier 2020, Maxime Chery, délégué syndical Force Ouvrière, âgé de 35 ans, s'était donné la mort "suite à des fortes pressions et humiliations de ses responsables" selon le syndicat, fortement impliqué dans ce dossier. "L'UD FO 54 mettra tout en œuvre pour que ces agissements ne restent pas impunis et que justice soit rendue. Nous continuerons à nous battre sans relâche pour que la vérité soit pleinement reconnue."
Le service des centres Leclerc ayant en charge les relations avec la presse a été sollicité par nos soins.