Les épreuves du baccalauréat ont démarré ce mardi 18 juin 2024. Les quelque 16600 élèves de terminale générale et technologique de l'Académie Nancy-Metz ont planché sur la philosophie ce mardi. Une épreuve qui n’a pas semblé stresser les lycéens que nous avons rencontrés.
Top départ pour les élèves de terminale. Ce mardi 18 juin 2024, les 11 769 étudiants en filière générale et 4 843 étudiants en filière technologique de l'Académie Nancy-Metz ont découvert leurs épreuves de philosophie. Au programme pour la filière générale : deux dissertations proposées avec comme thèmes la science ou l’État et un commentaire de texte sur “Simone Weil, la Condition ouvrière”.
Un piège à éviter
Un sujet pouvant porter à confusion puisque le personnage étudié ne fait pas écho à la femme politique mais bien à la philosophe française : “Mon épreuve s’est plutôt bien passée mais je me suis trompée sur Simone Weil, je pensais que c’était celle que l’on connaît tous. Je pense ne pas trop être pénalisée là-dessus car je n’ai pas trop développé sur la personne”, explique cette lycéenne, à la sortie de son épreuve devant le lycée Henri Poincaré à Nancy. D'autres comme Arthur ne se sont pas laissés piéger : “Je connaissais la philosophe. Je suis en spécialité HLP (humanités, littérature et philosophie) donc on l’a étudié. En plus le nom de la politicienne française, c'est avec un “V” donc je ne me suis pas trompé”.
Les élèves de la filière technologique ont quant à eux dû choisir entre deux sujets de dissertation, l’un sur la nature et l’autre sur l’artiste, ou un texte de commentaire sur un extrait du livre “Les Lois” de Platon. Elias en terminale technologique section hôtellerie a décidé de composer sur le texte de commentaire : “C’était assez simple, dans l’ensemble ça a été. Après, il y avait une notion de politique qu’on n’avait pas eu dans le programme donc c’était un peu le piège mais ça a été”, raconte le jeune homme.
Pas de stress
Quelle que soit la filière, la majorité des lycéens interrogés ont appréhendé cette première épreuve du baccalauréat sereinement : “Je n’ai pas stressé car avec le contrôle continu, on sait déjà qu’on a un peu le bac, en plus je n’ai pas trop de difficulté en philo”, indique Lio qui a choisi le sujet “L’État nous doit-il quelque chose ?”. Son amie Roxane redoute surtout les épreuves de spécialité : “J’ai les spécialités Histoire des arts et Sciences économiques et sociales (SES). C’est la SES qui me stresse le plus”. Lio, ajoute : “Les spé, c’est ce qui est le plus compliqué”.
Les élèves de terminale n’en ont pas terminé. Dès ce mercredi et jusqu’au 21 juin, ils plancheront sur les épreuves de leurs spécialités. Une dernière étape, le grand oral, les attendra ensuite entre le 24 juin et le 3 juillet.