Un TGV Colmar-Paris immobilisé à la gare Lorraine après une menace d'attentat

Un TGV Colmar-Paris a été immobilisé vendredi 3 février au matin, en gare de Lorraine TGV. Un homme, âgé de 24 ans, menaçait de commettre un attentat dans la rame.

Un homme, qui menaçait de commettre un attentat dans un TGV Colmar-Paris vendredi 3 février au matin, a été maitrisé, entraînant l'immobilisation de la rame en gare de Lorraine TGV, a-t-on appris de sources concordantes.

L'homme aurait menacé de se faire exploser. Il aurait été interpellé par un policier qui n'était pas en service mais qui a agi dans le cadre du dispositif Voyager et protéger, qui permet aux forces de l'ordre de se déplacer avec leur arme de service. L'homme arrêté présenterait des troubles psychiatriques. C'est la gendarmerie qui a pris le relai sur place.

"La situation est terminée et sous contrôle. La personne a été interpellée", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la SNCF. "Pour nous, l'incident est clos et relève désormais des autorités compétentes" a ajouté la SNCF, qui indique que le train présente un retard d'une heure et demie, après "intervention des forces de l'ordre".

"Le dispositif «Voyager protéger» que j’ai mis en place prouve chaque jour son efficacité pour la sécurité des Français dans les transports" a rapidement déclaré le ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin sur son compte Twitter, "ce matin, un policier qui en bénéficiait a interpellé un individu menaçant à bord d’un TGV en Moselle. Bravo à lui !"

Pas d'arme, ni d'explosif

L'homme, âgé de 24 ans, "menaçait de se faire exploser" et avait demandé à des passagers s'ils croyaient en Dieu, mais ne disposait ni d'arme ni d'explosif, a expliqué à l'AFP la gendarmerie de la Moselle.

Selon cette source, le TGV qui transportait 280 personnes a été immobilisé à 7h56 en gare de Lorraine TGV, entre Nancy et Metz, pour "permettre l'intervention des forces de l'ordre et l'interpellation de l'individu" pour "menace de commettre un attentat".

Une "fouille approfondie" du train a été menée, mobilisant "une centaine de gendarmes" et des équipes cynophiles, spécialisées dans la recherche d'explosifs. Le train est reparti vers 10h20, après l'audition de plusieurs témoins.

D'après la gendarmerie, l'individu est connu des services d'enquête pour des "faits similaires" survenus à bord d'un train à Reims en 2022. Il fait l'objet d'une "évaluation psychiatrique" après son interpellation. (Avec AFP)

L'actualité "Économie" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Grand Est
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité