Les premières vaccinations contre la Covid vont débuter dans le Grand Est à partir du lundi 4 janvier. L'Agence Régionale de Santé précise mercredi 30 décembre que les personnes concernées sont "les résidents et les professionnels présentant un risque élevé de faire une forme grave de la maladie".
Après Dijon (Côte-d'Or) et Sevran (Seine-Saint-Denis), la campagne de vaccination contre la Covid-19 débutera lundi 4 janvier 2021 dans les Ehpad du Grand-Est. L'Agence Régionale de Santé précise dans un communiqué publié mercredi 30 décembre 2020 : "dans une trentaine d’Ehpad, d’Unités de soins de longue durée (USLD) et de Soins de suite et de réadaptation gériatriques, de statut public ou privé et répartis sur l’ensemble de la région, les premières vaccinations auront lieu à partir de la semaine prochaine".
Les personnes concernées par ces vaccinations seront les résidents et les professionnels "présentant un risque élevé de faire une forme grave de la maladie, de 65 ans et/ou pathologies", ajoute le communiqué.
Le médecin généraliste en première ligne
Au début du mois de décembre, le ministère de la santé a insisté sur le rôle des médecins généralistes dans cette campagne de vaccination. En insistant sur les patients qui s’inquiètent de la fiabilité et des éventuels effets secondaires du vaccin. Ainsi, dans les Ehpad, pendant l'acte de vaccination, la présence d'un médecin est obligatoire avec une consultation pré-vaccinale pour éviter la survenue d’effets secondaires. " Il faut la présence d'un médecin pour garantir la faisabilité du geste", dit Alain Prochasson, médecin généraliste à Metz, joint par téléphone par France 3 Lorraine.
Le "généraliste" a un rôle de prévention et d'information
Les "généralistes" sont là pour accompagner leurs patients à se faire vacciner. "Les médecins généralistes ont un rôle important dans cette crise en terme de prévention car on ne sortira pas de cette crise sans un maximum de vaccination", ajoute le docteur Prochasson. "Le généraliste a un rôle de prévention et d'information. Il faudra faire œuvre de pédagogie".
L'ARS Grand Est explique que dans "un premier temps il s’agit d’établissements volontaires et en capacité de réaliser d’ici là les consultations pré-vaccinales pour l’ensemble de leurs résidents".
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Puis ensuite dans le courant du mois de janvier, les Ehpad seront "progressivement alimentés en vaccins tout au long de cette première phase de la campagne, une vaccination complète nécessitant une deuxième injection 21 jours plus tard".
