Dans le vignoble de l'AOC Côtes de Toul (Meurthe-et-Moselle) la récolte 2024 commence lundi 23 septembre. Des vendanges bousculées par les aléas climatiques. Et aussi par le mildiou. Avec cette année une perte de 20%.
Catherine, 73 ans, fait les vendanges depuis qu’elle est à la retraite, il y a 25 ans, et lundi 23 septembre 2024 elle est encore là, "je suis la plus vieille du groupe, attention !".
On s’en sort bien par rapport à d’autres vignobles en France où c’est vraiment la catastrophe.
Catherine Loevenbruck, viticultrice à Domgermain (54)
Coup d'envoi des vendanges à Domgermain près de Nancy en Meurthe-et-Moselle. "Aujourd’hui c’est bien mûr. On a des belles grappes. Et quand on goûte on se régale", dit Catherine Loevenbruck, viticultrice à Domgermain. "Le manque de soleil n’aura pas eu de conséquences sur le millésime de 2024".
Dans le local, après la récolte, Philippe Loevenbruck pèse les caisses. "On a mis les 12 caisses sur la balance. On a l’affichage, 601 kg. On a des caisses de 50 kg", dit-il.
Conditions météo
Grêle, excès de pluie et sécheresse, mildiou. Vous êtes rassurés car finalement il n’y aura pas beaucoup de perte cette année ? "Je pense qu’il y aura 20% de perte. On s’en sort bien par rapport à d’autres vignobles en France où c’est vraiment la catastrophe", ajoute Catherine Loevenbruck. "On s’attendait vraiment à quelque chose de pas terrible, mais pour finir on s’en est bien sorti. On est passé entre les épisodes de grêle et de mildiou et on a finalement réussi à contrôler".
Selon le ministère de l’agriculture, la production viticole 2024 en France est attendue en recul de 20 % cette année.