200 chasseurs et traqueurs participent depuis ce matin à une battue aux sangliers à Breux dans le nord de la Meuse. Une opération d'ampleur dont l'objectif est clairement affiché : éviter une éventuelle propagation de l’épizootie liée à la peste porcine sur le territoire français.
Depuis 7h30 ce matin, ils se sont donnés rendez-vous dans le village meusien située le plus au Nord : Breux. Près de 200 chasseurs et traqueurs ! A proximité, la Belgique où sévit la peste porcine africaine qui menace la France. Et pas de sentiments pour les participants, il s'agit d'éliminer le maximum de sangliers, de laies et de marcassins. La volonté est de faire barrage au virus de la peste porcine africaine. "La forêt communale et privée sont concernées" explique Guy Pereira, le président de la société de chasse de Breux, "Au total, cela représente 200 ha ! A midi, nous avions tiré 35 balles et abbatu 6 sangliers".
Guy Pereira, président de la société de chasse de BreuxCette battue, c'est une façon de se protéger
La battue qui a débuté vers 9h30 a pour objectif de créer une zone blanche sans le moindre sanglier pour ne pas contaminer les élevages français. "Cette battue, c'est une façon de se protéger. Pour l'instant, aucun sanglier positif n'a été découvert sur le territoire français. On se doit d'agir même si une clôture va être ériger côté français. Cela va prendre une quinzaine de jours !"
Depuis plusieurs jours, le niveau d'alerte est maximum à la frontière franco-belge. Pour l'instant, aucun cas de peste porcine africaine n'a été observé en France. Deux battues sont prévues aujourd'hui. Une première le matin, une seconde l'après midi.