Olivier Schmitt, éleveur à Nançois-le-Grand dans la Meuse, est à bout. Son troupeau de brebis a subi une nouvelle attaque de loup, malgré les dispositifs de protection mis en place.
"Je ne veux plus du loup". Olivier Schmitt, éleveur à Nacçois-le-Grand dans la Meuse, n’en peut plus. Son troupeau de brebis vient de subir, dans la nuit du 30 septembre au 1ᵉʳ octobre, une nouvelle attaque. Cinq brebis sont mortes et une est blessée.
On le voit parfaitement sur la vidéo
Olivier Schmitt, éleveur
Pour lui, pas de doute, c’est encore un loup : "On le voit parfaitement sur la vidéo et cela a été confirmé par les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB)." Il déplore que les systèmes qu’on lui a présentés comme efficaces pour effaroucher le loup n’aient pas fonctionné. "J’ai mis des colliers à ultrasons sur huit brebis. On voit bien que cela ne lui fait absolument rien."
L’éleveur souhaite des prélèvements ADN pour voir si c’est le même loup qui attaque son troupeau et celui des voisins à 15 km de là. Il nous confie en avoir marre : "Je ne veux pas me protéger. Je suis éleveur. Je ne veux pas poser des clôtures, les entretenir et placer des chiens. Ce n’est pas cela mon métier." Dans la précédente attaque, en mai 2024, l’éleveur avait perdu 13 brebis.