Alors que la peste porcine africaine sévit en Belgique, le ministre de l’Agriculture a enclenché une cellule de crise pour empêcher une éventuelle propagation sur le territoire français. Sur le terrain, notamment en Meuse, les chasseurs font battues, comme ce samedi 19 janvier 2019.
Faire barrage au virus de la peste porcine africaine pour ne pas contaminer les élevages français. Voilà l'objectif derrière cette battue organisée samedi 19 janvier 2019 à Breux dans la Meuse.
En effet, depuis quelques jours, le niveau d'alerte est maximum à la frontière franco-belge. Le 9 janvier dernier deux sangliers avaient été contrôlés positifs à Somethonne en Belgique à la frontière meusienne.
Une clôture de 101 km dans le Grand-Est
Pour endiguer le phénomène qui fait des ravages en Belgique, une cinquantaine de chasseurs et rabatteurs se sont activés pendant 5 heures en respectant de nouvelles normes de chasses définies dans l'arrêté ministériel publié le matin même au journal officiel.Pour l'instant, aucun cas de peste porcine africaine n'a été observé en France. Si une cellule de crise a été lancée par le ministre de l'Agriculture la semaine dernière et l'élaboration d'une clôture le long de la frontière belge (Meuse, Ardenne, Meurthe-et-Moselle) annoncée, les mesures ne s'arrêtent pas là. A partir de lundi un nouveau protocole avec géolocalisation et points de collecte des animaux abattus sera notamment déployé.