Enfouir des déchets nucléaires radioactifs comme le prévoit le projet Cigéo à Bure (Meuse) n'est "pas une solution entièrement satisfaisante mais c'est la moins mauvaise", a déclaré le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot. Des propos dénoncés par les associations antinucléaires.
Le centre d'enfouissement des déchets nucléaires Cigéo à Bure (Meuse), reste un dossier brulant pour le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot. Enfouir des déchets nucléaires radioactifs comme le prévoit le projet Cigéo à Bure (Meuse) n'est "pas une solution entièrement satisfaisante, mais c'est la moins mauvaise", a déclaré jeudi 9 novembre 2017, Nicolas Hulot.
C'est une question de choix de société, une question éthique et morale
a-t-il dit devant le Sénat.
Nicolas Hulot déclare sa préférence pour l'enfouissement ainsi que pour Cigéo.
"Il s'enlise dans le bourbier nucléaire et renie ses engagements", a réagi la coordination d'associations lorraines anti-Cigéo, Burestop, dans un communiqué.
Le projet Cigéo, régulièrement contesté devant les tribunaux, et sur le terrain par des associations, vise à enfouir à 500 mètres sous terre les déchets nucléaires les plus radioactifs. L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a annoncé que la construction de Cigéo ne débuterait pas avant 2022.
Nicolas Hulot avait déjà annoncé en début de semaine le report après 2025 de l'objectif de ramener à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité.