Le texte extrêmement contesté sur la réversibilité du centre de stockage de déchets nucléaires radioactifs implanté à Bure (Meuse),a été publié mardi 26 juillet 2016 au Journal Officiel. Il avait définitivement adopté le 11 juillet dernier par le Parlement.
Le texte sur la réversibilité du centre de stockage de déchets nucléaires radioactifs à Bure (Meuse), définitivement adopté le 11 juillet par le Parlement, a été publié mardi 26 juillet 2016 au Journal Officiel, un pas de plus pour ce projet controversé.
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Porté par les sénateurs meusiens Gérard Longuet (LR) et Christian Namy (UDI), le texte précise la notion de "réversibilité" de l'enfouissement des déchets, soit la possibilité pour les génération futures de changer d'option de stockage. Il instaure des "revues de la mise en oeuvre" de ce principe tous les cinq ans et oblige à une phase industrielle pilote qui comprend des "essais de récupération des colis de déchets".
Un projet déjà vieux de 20 ans
Ce projet, baptisé Cigéo, entend enfouir à 500 mètres sous terre, à la frontière de la Meuse et de la Haute-Marne, environ 4% des déchets radioactifs produits en France, mais qui représentent 99% de la radioactivité de l'ensemble.Vieux de déjà presque 20 ans, il a fait controverse dès le premier jour, les opposants craignant entre autres des déversements de matière radioactive dans le sous-sol, des incendies, etc.
Le 11 juillet 2016, alors que seule une poignée de députés étaient présents à l'Assemblée, le texte a été adopté - en dépit de l'opposition des écologistes et d'une partie de la gauche.
Travaux prévus en 2021
A présent, l'Andra doit déposer la demande d'autorisation de création du centre de stockage, à l'horizon 2018. Si elle l'obtient, les travaux pourront débuter d'ici à 2021, avec le démarrage de la phase pilote vers 2025.