La petite fille du Poilu Peyrelongue à Fleury-devant-Douaumont

Mercredi 5 juin 2013, Josette Morel, la petite-fille de Jean Peyrelongue, s’est rendue à Fleury-devant-Douaumont, où a été mise au jour la dépouille de son aïeul, mort le 31 mai 1916 au cours de la terrible bataille de Verdun.

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Vingt-six Poilus, dont sept formellement identifiés, ont été retrouvés la semaine dernière à Fleury devant Douaumont.

Leurs corps sont reconstitués par fragments dans une aile réservée, au rez-de-chaussée de l’hôpital de Verdun.

Josette Morel, née Peyrelongue, est venue spécialement de Nantes, le 5 juin, pour honorer la dépouille de son grand-père, mort le 31 mai 1916 au cours de la bataille de Verdun.

Il ne reste pas grand-chose de cet agriculteur entraîné dans une guerre qui se jouait loin de chez lui : un bout de crâne et deux fémurs dont un est fracturé net, 50 fragments osseux au total. Mais aussi les restes rouillés de ce qui fut un masque à gaz, quelques munitions, trois boutons de vareuse et une plaque militaire.


Le soldat Peyrelongue


En 1914, Jean Peyrelongue, âgé de 33 ans, profite d’une permission avant de rejoindre Verdun. Il passe quelques jours avec son épouse Célestine. Son fils Léon, le père de Josette, sera conçu durant cette permission. Jean ne reviendra plus.

Selon Josette, après la guerre, sa grand-mère s’est remariée et elle ne parlait plus de son ex-mari, plus rien, même pas une photo. Jean Peyrelongue, mort pour la France, titulaire de la Croix de guerre délivrée à titre posthume en 1921, a été effacé des mémoires. A l’exception de celle de Léon, son fils, qui a passé son existence à sa recherche.

Le soldat Peyrelongue a refait surface près d'un siècle plus tard, dans le village détruit de Fleury-devant-Douaumont. Ce village meusien, pris et repris douze fois, épicentre de la terrible bataille de Verdun.

Le 24 mai 1916, blessé à la tête, Jean Peyrelongue est emmené dans une ferme au centre du village, transformée en poste de secours avancé. Il y mourra sept jours plus tard. Son corps sera entreposé dans la cave où sont entassés les cadavres. Ce sera sa tombe.

Le 25 juin, une pluie d’obus s’abat sur Fleury-devant-Douaumont, qui sera réduit en poussières et en cendres.






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