L'entreprise chinoise INESA qui souhaitait implanter une usine de fabrication d'ampoules LED est en liquidation judiciaire, selon le journal Le Monde du 11 juin. Accueilli à bras ouvert par Manuel Valls, alors Premier ministre, en mars 2016, le groupe chinois ne s'implantera donc pas en Meuse.
L'usine de fabrication LED ne verra pas le jour à Verdun. Le groupe industriel chinois INESA à l'origine du projet est en liquidation judiciaire indique le journal Le Monde, lundi 11 juin 2018.Deux ans après avoir posé la première pierre de l'usine de fabrication LED en compagnie de l'ancien Premier ministre, Manuel Valls, le groupe industriel chinois avait laissé le département de la Meuse sans nouvelles depuis de nombreux mois.
Un projet d'envergure stoppé net
Cent millions d'euros d'investissements pour 200 emplois dans la commune de Verdun, c'est le projet que l'ancien Premier ministre Manuel Valls avait annoncé le 21 mars 2016, aux côtés des industriels chinois.
Ce même projet qui avait provoqué les foudres des salariés de l'entreprise concurrente Meurthe-et-Mosellane , Eclatec, parce qu'il allait bénéficier d'une aide financière de L'État français.
Chronique d'une collaboration sino-français manquée
Annoncé pour la fin de l'année 2016, l'ouverture de l'usine de fabrication LED a dans un premier temps été reportée à fin 2017.
Le groupe industriel chinois INESA, qui entre temps s'était rebaptisé Fujistu, n'a émis aucun signal depuis plus d'un an. Aucun permis de construire de l'usine chinoise n'a d'ailleurs été déposé.
a précisé la préfecture de la Meuse à l'AFP, selon une dépêche de l'agence publiée samedi 22 avril 2017.Aucun dossier n'a été déposé auprès des services de l'État concernant l'implantation de l'entreprise Inesa à ce jour
L'usine qui devait siéger à côté de la gare Meuse TGV et créer 200 emplois n'aura donc pas tenu les promesses entrevues il y a deux ans, lors de la pose de la première pierre symbolique.