Double meurtre de Montigny-lès-Metz : Henri Leclaire renvoyé aux Assises ?

Les juges de la chambre de l'instruction de Metz ont étudié mardi 7 juin 2016 l'appel formé par l'avocat d'Henri Leclaire sur le renvoi de son client devant les assises de la Moselle, au côté de Francis Heaulme, pour le double homicide de Montigny-lès-Metz (Moselle) en 1986. Décision le 7 juillet.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les juges de la chambre de l'instruction de Metz se sont penchés mardi 7 juin 2016 sur l'appel formé par son avocat sur le renvoi ou non d'Henri Leclaire aux assises, au côté de Francis Heaulme, pour le double homicide de Cyril Beining et Alexandre Beckrich à Montigny-lès-Metz (Moselle), le 28 septembre 1986.

Il rendront leurs décisions le 7 juillet.

"On espère que le 7 juillet mettra un point final à la mise en cause d'Henri Leclaire." Me Thomas Hellenbrand, l'avocat d'Henri Leclaire.


Henri Leclaire, ex-manutentionnaire de 67 ans, est mis en examen depuis août 2014 dans cette affaire de plus de trente ans qui a vu condamner deux fois puis innocenter Patrick Dils, avant que Francis Heaulme ne devienne le suspect numéro un.

M. Leclaire, qui travaillait non loin du talus sur lequel Alexandre Beckrich et Cyril Beining, 8 ans, avaient été retrouvés le crâne enfoncé à coups de pierre dans la soirée du 28 septembre 1986, n'est pas un inconnu de la procédure : il avait été le premier à faire des aveux, un peu plus de deux mois après les faits. Mais il s'était rétracté et les enquêteurs, constatant ce qu'ils considéraient comme des incohérences dans son récit, avaient fini par le relâcher.

Mais 28 ans plus tard, le 1er avril 2014, lors du procès de Francis Heaulme, dont la présence non loin des lieux du crime avait été établie dans les années 1990, un témoignage de dernière minute avait fait peser des "indices graves et concordants" sur Henri Leclaire.
C'est Marie-Christine Blindauer, clerc d'avocat de 51 ans, qui avait fait basculer l'audience : en 2012, alors qu'il lui livrait des courses, M. Leclaire aurait évoqué l'affaire de Montigny, avait-elle dit à la cour.

"Il s'était ensuite mis à crier et gesticuler comme s'il se trouvait devant les gosses", selon elle, puis avait raconté les avoir attrapés car ceux-ci "gênaient son travail" et l'"horripilaient", tout en répétant "qu'il ne les avait pas tués".
Au deuxième jour des débats, le procès avait été suspendu, et un supplément d'information ordonné.

Dix-huit mois plus tard, et contre les réquisitions du parquet, les juges ont décidé de renvoyer M. Leclaire devant les assises. Décision dont son avocat, Me Thomas Hellenbrand, a fait appel.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information