C'est un engagement du président de la République, en visite à Forbach, lundi 4 septembre 2017, toutes les classes de CP en Réseau d’Education Prioritaire doivent être dédoublées.. Le second engagement concerne l’accompagnement des élèves en situation de handicap.
L'éducation est une priorité du quinquennat pour Emmanuel Macron, pour qui l’école est la condition du rebond français.En ce jour de rentrée 2017, l'innovation pédagogique et le volontarisme en faveur du progrès social trouvent une belle illustration à l’école Louis Houpert à Forbach en Moselle, où le président de la République est en déplacement. Il est accompagné de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale et de Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées.
L’effort en faveur de l’accueil des élèves en situation de handicap justifie aussi cette visite avec la secrétaire d’État Sophie Cluzel. L’accueil scolaire de ces enfants est l’une des premières priorités du gouvernement.
Les engagements d'Emmanuel Macron
- En matière d’éducation, cela se traduit par le dédoublement des classes de CP et de CE1 dans les réseaux d’éducation prioritaire. Dès cette rentrée, toutes les classes de CP situées en REP+ doivent voir leur taille divisée par deux. Les classes de CP en REP et de CE1 en REP+ devraient être également dédoublées à la rentrée 2018. L’enjeu est de garantir, pour chaque élève, l’acquisition des savoirs fondamentaux : lire, écrire, compter, respecter autrui. En cette rentrée 2017, 2500 classes sont dédoublées. Dans 85 % des cas, les classes sont physiquement dédoublées, dans les 15 % restant, deux professeurs interviendront en petit groupe dans la même classe. Par ailleurs, 90% des professeurs, qui interviendront dans ces classes, auront au moins 3 ans d’expérience.
- Le second engagement concerne la mobilisation nationale pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Tous les élèves en situation de handicap ayant besoin d’un accompagnement auront accès à un AVS. La diminution des contrats aidés ne devrait pas fragiliser les élèves en situation de handicap.