L'eurodéputé et ancien syndicaliste CFDT du site d'ArcelorMittal à Florange, Edouard Martin, a décidé lundi 26 décembre 2016 de soutenir Benoit Hamon à la primaire de la gauche.
Dans un entretien à Libération, ce 26 décembre 2016, Edouard Martin, eurodéputé et ancien syndicaliste CFDT du site d'ArcelorMittal à Florange, a dévoilé son intention de soutenir Benoît Hamon à la primaire de la gauche.
Son programme me touche. Il me correspond le mieux. Benoit souhaite donner plus de place à la société civile, il ne tombe pas dans le débat hypocrite sur le cannabis qu'il veut légaliser", explique l'ancien syndicaliste, qui dit avoir vu en Benoit Hamon "un homme qui connaît ses dossiers et qui a une vision pour la France: le partage du travail, le revenu universel et la place des citoyens dans une démocratie.
L'eurodéputé, qu'on disait proche d'Arnaud Montebourg, affirme qu'il "a fait le job sur le dossier" Florange, mais estime que Hamon est "plus pro-européen et moins souverainiste" que l'ancien ministre de l'Economie. En revanche, il affirme qu'il n'a aucun grief contre Montebourg. "Si demain Arnaud se retrouve face à Valls au second tour, je n'hésiterai pas un instant à le rejoindre", dit-il.
Interrogé sur le quinquennat de François Hollande, il déplore cinq années dominées par le flou. "On n'a jamais su où le président voulait nous emmener. Dès son arrivée au pouvoir, il y a eu un matraquage fiscal car les finances étaient dans le rouge et qu'il fallait rembourser la dette. Et ça personne ne l'a compris car il n'avait pas été élu pour ça". François Hollande "aurait dû s'adresser aux Français de manière claire et expliquer les choses", conclut-il.