Une trentaine d'établissements scolaires ont été victimes d'un piratage informatique la nuit dernière et ont reçu des messages de menaces d'attaques. C'est ce que fait savoir, ce lundi 25 mars 2024, le rectorat de l'académie Nancy-Metz. Des mesures de sécurité renforcées sont mises en place.
La reprise des cours a été mouvementée, ce lundi 25 mars 2024, en Lorraine. "Les comptes de certains usagés d’une trentaine d’établissements de l’académie de Nancy-Metz ont été usurpés dans la nuit de dimanche à lundi", indique le rectorat dans un communiqué, ce lundi dans la matinée, après avoir évoqué dans un premier temps un piratage concernant une vingtaine d'établissements.
Le rectorat précise aussi qu'il a déposé plainte, tout comme les établissements visés, car les messages reçus évoquent des menaces d'attentat ou des alertes à la bombe pour certains. Nous avons pu consulter l'un de ces messages, ce dernier faisait référence au terrorisme islamiste.
Les services de police et de gendarmeries sont mobilisés pour sécuriser et évacuer les établissements concernés, principalement des collèges et des lycées, afin de procéder à une levée de doute. Des mesures de sécurité renforcées sont mises en place.
D'autres établissements du Grand Est concernés
"Depuis ce matin lundi 25/03, la fonction messagerie de l’ENT a été désactivée afin de limiter la transmission des messages de menaces et le restera jusqu’à nouvel ordre", précise aussi le rectorat.
Depuis cette nuit des appels aux meurtres racistes ont envahi les messageries MBN de certains lycées de notre Région, souvent doublés d'alertes à la bombe.
— Franck LEROY (@Franck_LEROY_) March 25, 2024
Je veux exprimer tout mon soutien aux équipes éducatives, enseignants, personnels administratifs ainsi qu'aux forces de…
D'autres établissements scolaires en France ont reçu des messages de menaces similaires ce lundi. Le président de la région Grand Est, Franck Leroy, évoque des "appels aux meurtres racistes" et exprime son "soutien aux équipes éducatives, enseignants, personnels administratifs ainsi qu'aux forces de l'ordre".
"Toucher aux lieux de savoir, chercher à faire peur, c'est toucher à la République. J'espère que ces actes seront sévèrement punis", précise Franck Leroy.
Depuis la semaine dernière, "près de 130" lycées et collèges ont été visés par des menaces d'attentat et des "actes malveillants" via les espaces numériques de travail (ENT), selon le ministère de l'Éducation, cité par l'AFP, en Ile-de-France, dans les Hauts-de-France et la région Grand Est.