Pour clôturer la saison japonaise du Centre Pompidou de Metz, une installation de l'artiste Jean-Luc Vilmouth, nommée "Café Little Boy", est à disposition des visiteurs. Le public peut dessiner ou écrire avec des craies sur de grands tableaux verts. 

Il y a comme un air d'école au Centre Pompidou de Metz. Est-ce dû à l'odeur des craies multicolores ou à la vue de ces immenses murs verts? 

A l'occasion de la saison Japonaise, le musée s'est transformé en "café".  

Une pièce entière a été recouverte de tableaux d'école pour permettre aux visiteurs de laisser libre cours à leur imagination. Le but est de créer une oeuvre collective.




Le lieu s'appelle "Café Little Boy". Il est l'oeuvre de l'artiste Jean-Luc Vilmouth. Il s'est inspiré des messages et dessins laissés sur les tableaux verts d'une école après l'explosion de la bombe atomique "Little Boy", sur la ville d'Hiroshima au Japon, le 6 août 1945.

Après ce moment tragique, un mur d'une école d'Hiroshima est resté intact. Le tableau a servi aux familles des victimes, qui cherchaient leurs proches, à laisser un message.

Près de 80 000 personnes sont décédées suite à ce bombardement. 


Des dessins éphémères...


A l'intérieur de la galerie, on devient un artiste anonyme. Les créations peuvent être l'oeuvre de votre voisin, de votre collègue, d'un membre de votre famille... 

Bien évidemment, tout le monde n'a pas le talent de Picasso ou de Rembrandt. Chacun voit la beauté là où il souhaite la voir. 

Si on parcourt les murs, on s'aperçoit que certains ont décidé de faire des motifs assez "simples", que d'autres ont préféré mettre des citations, que de grands enfants se sont amusés avec les craies pour participer à ce projet...
 


Pour rester dans le thème, des dessinateurs ont laissé des messages d'espoir. "Don't make war, make love" peut-on lire. Des bombes nucléaires tapissent les murs, pour rappeler l'horreur d'Hiroshima et de Nagasaki qui a fait plus de 250 000 morts

Au fond de la salle, une horloge est placée au centre du mur. Les aiguilles sont fixes et pointent l'heure à laquelle à la bombe atomique est tombée sur Hiroshima. 

 


A travers cette oeuvre, placée sous le signe de l'horreur, le but est de remplir la salle d'espoir et d'amour. 

Il s'agit d'art éphémère, car en un simple coup de brosse, les dessins et les textes sont effacés. 

Une salle ouverte aux grands, comme aux petits. 

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