Plusieurs établissements scolaires ont de nouveau été pris pour cible ce matin du 15 décembre 2023 en Moselle, après de premières alertes à la bombe la veille. Des centaines d'élèves ont dû quitter les lieux pour être mis en sécurité. Le lycée Alain Fournier, les collèges Taison et Arsenal, à Metz, le collège Jean Bauchez, au Ban-Saint-Martin, et le collège d’Amnéville sont concernés.
Après l’évacuation de trois collèges hier jeudi 14 décembre, plusieurs collèges et lycées mosellans ont, une fois encore, été visés. Les collèges Taison et Arsenal, à Metz, et le collège Jean Bauchez, au Ban-Saint-Martin, ont été la cible d'alertes à la bombe ce vendredi 15 décembre 2023, pour la deuxième journée d'affilée. Le lycée Alain Fournier, à Metz, et le collège d’Amnéville font également partie des établissements scolaires qui ont reçu des appels ou messages malveillants.
Dans la banlieue messine, le collège Jean Bauchez au Ban-Saint-Martin (Moselle), a de nouveau été évacué après une alerte à la bombe. Par précaution, environ 600 élèves ont dû être évacués. Au collège Arsenal, près de 450 élèves ont été mis à l'abri, aujourd'hui encore, comme près de 350 adolescents au collège Taison.
Un plan particulier de mise en sécurité (PPMS) a de nouveau été déclenché, selon le rectorat, pour s'assurer de la conduite à tenir face aux risques et menaces et annoncer aux parents d'élèves la mise en sécurité des enfants. Des équipes de déminage sont intervenues sur place.
Toujours en Moselle, le collège d’Amnéville a également été évacué après une alerte ce matin, selon le rectorat de l'académie Nancy-Metz. Le lycée professionnel Alain-Fournier dans le centre de Metz a, lui aussi, été visé par une alerte à la bombe et ses élèves ont dû quitter l'établissement. En fin de matinée, les lycéens ont pu retourner en cours.
Les auteurs de fausses alertes risquent 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende
Yves Badorc, procureur de la République de Metz
Pour rappel, les auteurs d’appels malveillants feront l'objet de poursuite pénale systématique pour le délit de fausse alerte. “Les auteurs de fausses alertes risquent 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende”, insiste le procureur de la République du tribunal judiciaire de Metz, Yves Badorc.
Après les vérifications nécessaires, les différents périmètres de sécurité ont été levés en fin de matinée.