Double meurtre de Montigny-lès-Metz : Francis Heaulme, condamné à la perpétuité, a 5 jours pour se pourvoir en cassation

Jugé en appel pour le double meurtre d'Alexandre et Cyril en 1986, Francis Heaulme a, comme en 2017, été condamné à la perpétuité par la Cour d'Assises des Yvelines à Versailles ce vendredi 21 décembre. Il a annoncé à ses avocats vouloir se pourvoir en cassation. Il a 5 jours pour le faire.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La cour d'assises des Yvelines, qui jugeait en appel le meurtrier en série Francis Heaulme depuis le 4 décembre, l'a de nouveau condamné à perpétuité ce vendredi 21 décembre 2018.

Les jurés l'ont estimé coupable du double meurtre de Cyril Beining et Alexandre Beckrich, tous deux âgés de huit ans, retrouvés morts le dimanche 28 septembre 1986.

Le routard du crime avait été condamné à la perpétuité lors du premier procès à Metz en 2017 par la cour d'Assises de la Moselle. Il a indiqué à ses avocats son intention de se pourvoir en cassation.

 Ce vendredi matin, Francis Heaulme avait été le dernier à prendre la parole pour redire

"Montigny, ce n'est pas moi".

Puis les jurés se sont retirés à 9h50 pour décider du sort de Francis Heaulme dans ce dossier.

L'homme est de toute façon condamné à de multiples peines de prison et restera enfermé à l'issue de ce procès.

Perpétuité demandée

Les deux avocats généraux ont demandé une condamnation de Francis Heaulme à la perpétuité, jeudi 20 décembre 2018 devant la cour d'Assises de Versailles.

L'un, Olivier Mesrine, a tenté de balayer "l'hypothèse Patrick Dils", définitivement blanchi dans ce dossier par un acquittement en 2002, mais qui, une nouvelle fois a été remise sur la table, comme à chaque fois, pendant ce procès en appel à Versailles.

L'autre, Guirec Le Bras, a voulu convaincre de la culpabilité de Francis Heaulme. Sans aveux à sa disposition, Heaulme ayant répété que "Montigny, ce n'est pas moi".
Et sans preuves puisque les scellés ont tous été détruits en 1995, à l’initiative du parquet. Il évoque un faisceau de présomptions". Mais cela peut-il suffire à condamner un accusé. Le jury tranchera.

Quelles certitudes ?

Car pour être rendu sereinement, la Justice veut des certitudes. Les familles elles aussi.
Mais il n'y en aura sans doute plus jamais dans ce dossier.

C'est ce que Liliane Glock , l'avocate de Francis Heaulme avait indiqué au début de ce nouveau procès le 4 décembre dernier.

"Pas de preuves, pas d'aveux, pas de certitudes donc un acquittement comme seule solution",

avait expliqué l'avocate du tueur en série.
La cour avait alors rejeté sa demande.

L'avocate messine l'a reformulé à l'occasion de sa plaidoirie. En appuyant une nouvelle fois sur "l'hypothèse Dils" afin manifestement de semer le trouble dans l'esprit des jurés

"Il (Patrick Dils, NDLR) a été acquitté, c'est sûr. Mais la vérité judiciaire n'est pas toujours la vérité."  

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information