Le président de la Française de l'Energie SA réagit suite au rejet par le ministère de la Transition écologique mercredi 5 juillet 2023 de sa demande de concession visant à exploiter le gaz de couche en Moselle.
Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Térritoires a rejeté mercredi 5 juillet 2023 la demande de permis d'exploitation du gaz de couche en Moselle déposée par la Française de l'Energie SA. (FDE). Dans son argumentaire qui fonde l'arrêté de rejet, le ministère conclut que :"L’entreprise n’a pas démontré ni sa capacité technique à extraire le gaz de couche ni l’exploitabilité du gisement".
Julien Moulin, le président de la Française de l'Energie SA a souhaité réagir et nous faire part de son incompréhension. Cette décision est bâtie sur des arguments erronés et va, selon lui, à rebours des intérêts écologiques et économiques de la région. Il explique pourquoi la Française de l'Energie a décidé de la contester devant le tribunal administratif de Strabourg :
"Nous attendons la décision du tribunal administratif puisque l'État n'a pas respecté ses propres règles d'instructions et invoqué des "arguments" pour le rejet de la concession qui sont factuellement incorrects. Laissons la justice faire le travail que le gouvernement n'a visiblement pas fait pour des raisons qui dépassent une PME comme la nôtre".
les opposants préfèrent la remise en fonctionnement des centrales à charbon comme à St-Avold et l'importation de milliards de dollars de gaz de schiste pour faire face à nos besoins plutôt que de valoriser une ressource locale en circuit court
Julien Moulin, président de la Française de l'Energie SA
Julien Moulin pointe aussi la responsabilité des associations environnementales opposées depuis quinze ans à l'exploitation du gaz de couche :" je ne commente pas plus les informations publiées qui sont factuellement fausses et reprises par des acteurs [les opposants au projet d'exploitation, NDLR] qui, au nom d'une écologie qui n'est pas la mienne, préfèrent la remise en fonctionnement des centrales à charbon comme à St Avold et l'importation de milliards de dollars de gaz de schiste pour faire face à nos besoins plutôt que de valoriser une ressource locale en circuit court qui permettrait de réduire significativement l'empreinte carbone de l’énergie utilisée pour les vingt prochaines années et créer de l'activité sur des territoires en difficulté."