Euro 2024 : direction Munich pour les supporters des Bleus, "cette année, c'est un cran au-dessus"

Plusieurs milliers de supporters des Bleus ont fait le déplacement à Munich pour la demi-finale de l'Euro 2024 entre la France et l'Espagne. Parmi eux, de nombreux Lorrains comme Alex, qui vit en Moselle.

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Ils seront plusieurs milliers ce mardi 9 juillet dans les gradins de l'Allianz Arena à Munich en Allemagne pour assister à la première demi-finale de l'Euro 2024 entre la France et l'Espagne. Leur cœur battra exclusivement pour les Bleus. Et parmi les supporters de l'équipe de France présents, il y aura Alex. Employé dans le secteur bancaire et domicilié en Moselle Est, il ne rate aucun match de la bande à Didier Deschamps. Devant le petit écran mais surtout dans les tribunes dès qu'il le peut. "J'aime le foot depuis que je suis tout petit" confesse-t-il, "j'ai grandi mais je suis toujours aussi accro". Il y a quelques années, il crée une page sur les réseaux sociaux, "pour parler de l'actu foot sous un aspect humoristique et j'ai commencé à relayer mes sorties sur différents stades à Strasbourg, Lens ou Marseille".

L'Allemagne est voisine de la Moselle... Il faut un peu jongler avec l'organisation et les déplacements mais c'est plus que jouable

Alex, supporter des Bleus

Le déclic, c'est le championnat d'Europe de football 2016 organisé en France. "Avec ma femme et des amis, nous avions suivi cinq matchs. Cette année, c'est tout aussi simple. L'Allemagne est voisine de la Moselle, c'est tout près. Il faut un peu jongler avec l'organisation et les déplacements mais c'est plus que jouable". Depuis le début de l'Euro 2024, Alex n'a raté que le quart de finale à Hambourg où la France s'est qualifiée face au Portugal. "C'était vraiment impossible, trop compliqué par rapport au travail et la distance" explique-t-il, "contrairement à l'Autriche par exemple. Ce match avait lieu un lundi et je ne travaille pas les lundis ! Ça aide. La rencontre se déroulait à la Merkur Spiel-Arena à Düsseldorf. Pour s'y rendre, c'est seulement trois heures de route. Leipzig, c'était le double mais j'ai fait l'aller-retour et j'étais au travail le lendemain. Six heures de route, c'est une organisation, un casse-tête mais j'arrive à optimiser un maximum les jours de déplacements, les congés... pour pouvoir tout faire. Mais ce n’est pas toujours évident".

De plus en plus de supporters des Bleus

L'équipe de France a beau être décevante dans le jeu, "elle est aujourd'hui en demi-finale. Et plus l'équipe va loin, plus on en veut. Plus on approche du but et plus on se dit que c'est faisable de gagner malgré les critiques. L'équipe est toujours là et les supporters sont toujours présents." Pour Alex, un constat : "cette année, c'est un cran au-dessus avec les associations de supporters. Il y en a de plus en plus et elles accomplissent un travail extraordinaire. Moi je passe par Les Baroudeurs du sport. On paye une cotisation à l'année qui permet d'avoir les places en priorité". D'autres groupes comme les Irrésistibles Français ou encore les Corsaires de Dunkerque y sont également pour beaucoup dans l'enthousiasme qui entoure les Bleus dans les stades allemands. "De plus en plus de gens se déplacent. Y compris en Moselle ou en Lorraine avec Cédric Schramm et sa fameuse banderole "Sarreguemines". On se croise par hasard au milieu de milliers de personnes, c'est assez fou. On s'organise chacun dans notre coin et on se retrouve. Là, ce soir, un ami s'est occupé des réservations à l'hôtel".

Ce mardi 9 juillet en fin de matinée, Alex a pris le train à Sarrebruck pour rejoindre Munich. Un peu plus de quatre de voyage pour se rendre en Bavière. "Un match, c'est sympa devant la télé avec des amis mais le stade, ça n'a rien à voir. Il y a aussi l'avant et l'après match où on chante, c'est très fort. C'est unique". Au bout de la soirée, il y a une option pour la finale à Berlin. "Moi, je vois bien une victoire sur le plus petit des scores. 1 à 0 grâce à M'Bappé".

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