Grève du 12 décembre : une journée d'action "pour sauver les emplois" et défendre l'industrie

La CGT organise une journée nationale d'action pour l'industrie jeudi 12 décembre. Le syndicat lance une alerte sur une vague de plans sociaux. Plus de 200 000 personnes sont concernées selon le syndicat et la région n’est pas épargnée. Un rassemblement était organisé devant le Medef à Metz (Moselle), puis devant le Conseil régional.

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Une journée nationale d'action pour l'industrie, l'environnement et les services publics est organisée par la CGT ce jeudi 12 décembre 2024. Le syndicat lance une alerte sur une vague de plans sociaux, il en a recensé près de 250 dans le pays. Plus de 200 000 personnes sont concernées selon le syndicat et la région n’est pas épargnée. Un rassemblement était organisé ce jeudi devant les locaux du Medef à Metz, puis devant le Conseil régional. Environ 200 manifestants ont répondu à l'appel de la CGT.

Défendre la sidérurgie

Aujourd’hui, de nombreux plans de suppression d’emploi sont engagés dans beaucoup d’entreprises. "La mobilisation des salariés veut dire qu’on n’est pas né pour subir vu l’ampleur de l’effondrement industriel qui s’annonce car c’est véritablement un effondrement", dit Christophe Jacquemin, secrétaire de l'Union des syndicats des travailleurs de la métallurgie (USTM) de Moselle et Secrétaire du syndicat CGT.  

On demande une véritable politique industrielle. Il y a beaucoup de suppressions d’emplois dans la sous-traitance automobile

Christophe Jacquemin, CGT métallurgie Moselle

En France, les annonces de plans sociaux se succèdent depuis la rentrée. Dans ce contexte, les salariés sont bien déterminés à sauver leurs emplois, comme ici en Moselle. "Il y a 200 milliards qui sont donnés aux entreprises, donc on demande une véritable politique industrielle. Il y a beaucoup de suppressions d’emplois dans la sous-traitance automobile", déclare Christophe Jacquemin sur France 3 Lorraine. 

Au mois de novembre, le ministre de l'Industrie de l'époque, Marc Ferracci, avait expliqué "s'attendre à de nouvelles annonces de fermetures de sites".

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