En début d'après-midi, samedi 18 juin 2022, à l'ouverture, plus de 500 personnes ont forcé les portes d'entrées du centre nautique Aquarives à Hagondange (Moselle). Ce qui a provoqué une grosse panique et a obligé les forces de l'ordre à intervenir.
Samedi 18 juin 2022, au centre nautique Aquarives à Hagondange (Moselle), à l’ouverture des portes vers 14 heures, plus de 500 personnes ont forcé le passage. Les grilles, les tourniques et les clôtures ont été pliées. Plusieurs témoignages indiquent que des enfants ont fait des malaises.
"Malgré la chaleur, comme toutes les piscines, on est resté ouvert. Mais il y avait trop et beaucoup trop de monde à cause de la canicule. Puis un groupe s’est présenté à l’accueil, explique Bastien Grandin, le directeur de la piscine joint par France 3 Lorraine, et des jeunes ont commencé à enjamber es clôtures et les tourniquets."
"Au total plus de 500 personnes sont rentrées illégalement, à tel point qu’à un moment donné, il y avait plus de 1.500 personnes dans la piscine, ce qui est beaucoup trop. Le maximum de la jauge est fixé à 1.247 personnes. Les agents d’accueil et les maîtres-nageurs ont eu vraiment très peur".
Les vidéos devraient nous permettre d’identifier les fraudeurs et ainsi de porter plainte
Bastien Grandin, directeur de l'Aquarives
Une vingtaine de policiers sont intervenus rapidement. "C’est des jeunes qui venaient de Metz, de Borny, de Woippy et de Thionville (Moselle). En fait, comme la piscine de Hayange était fermée, ils ont essayé de rentrer à l’Aquarives sans payer. Il y avait déjà beaucoup trop de monde à cause de la canicule", explique Fabrice Marseu, délégué départemental de FO Police en Moselle. "Aussi lorsque la direction a décidé de bloquer l'accès, la situation est devenue hors de contrôle, et nos services ont du intervenir car certains jeunes avaient pénétré illégalement".
De son côté, la direction de l'Aquarives envisage de porter plainte. "La piscine va être fermée jusqu’au 2 juillet pour vidange. On va mettre en place un nouveau dispositif. Nous avons 34 caméras de vidéosurveillance. Des témoins vont faire parvenir des vidéos qu’ils ont enregistrées, cela devrait nous permettre d’identifier les fraudeurs et ainsi de porter plainte", explique Bastien Grandin.